Six anciennes Républiques soviétiques veulent renforcer leurs forces militaires conjointes

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a publié jeudi une déclaration promettant de renforcer les forces militaires conjointes du bloc dirigé par la Russie.

"Nous veillons tout particulièrement à ce que les forces collectives de l'OTSC soient dotées de types d'armes et d'équipements militaires modernes et à faire progresser l'efficacité des opérations conjointes et de la formation au combat", peut-on lire dans la déclaration publiée par le Kremlin.

La déclaration a été signée plus tôt dans la journée dans la capitale kazakhe, Astana, par le président russe, Vladimir Poutine, et les dirigeants des autres pays membres de l'OTSC : l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan.

Selon le document, les dirigeants de l'OTSC ont l'intention d'augmenter le volume des livraisons mutuelles d'armes et d'équipements militaires et spéciaux, et de fournir des services dans ce domaine.

Ils ont également souhaité tisser des liens de coopération étroits entre les entreprises et organisations du secteur de la défense et d'élargir la coopération scientifique et technique.

Dans la déclaration, les six anciennes Républiques soviétiques ont indiqué qu'elles soutiennent les efforts et les initiatives visant à assurer l'intégrité des mécanismes multilatéraux de non prolifération, de désarmement et de contrôle des armements.

Les dirigeants de l'OTSC ont réaffirmé leur attachement au principe de la sécurité égale et indivisible, ajoutant qu'ils sont préoccupés par l'intention des États-Unis de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, un accord historique dans le domaine du contrôle des armements.

"Nous défendons le maintien de la viabilité de cet accord", ont-ils affirmé dans le document. F