Le sommet de l'ASEM appelle à davantage d'interconnectivité entre l'Asie et l'Europe

Le sommet de deux jours du Dialogue Asie-Europe (ASEM) a pris fin ce vendredi à Bruxelles, appelant à davantage d'interconnectivité entre l'Europe et l'Asie.

"Nous voulons donner à nos relations avec l'Asie, qui sont déjà très dynamiques - comme en témoignent les nombreux accords de commerce et de coopération que nous avons conclus, une nouvelle impulsion", a déclaré vendredi matin le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, lors de la session plénière du sommet.

"Seule une approche multilatérale nous permettra de faire face aux défis mondiaux. C'est pourquoi je réitère notre engagement à soutenir tous les efforts déployés par les organisations multilatérales", a-t-il ajouté.

Le président du Conseil européen Donald Tusk partage le point de vue de M. Juncker.

"Nous ne sommes pas d'accord sur tout. Mais ce que nous avons en commun est plus important que tout désaccord. C'est pourquoi nous espérons que nos deux grands continents ont une interconnectivité toujours plus forte", a affirmé M. Tusk à la fin du sommet.

"Nous souhaitons que les Asiatiques et les Européens font davantage de commerce entre eux, se rendent visite plus souvent, sauvent l'habitat de la planète, et enfin, améliorent la sécurité dans cette période caractérisée par des incertitudes", a ajouté M. Tusk.

Le 12ème sommet de l'ASEM s'est tenu les 18 et 19 octobre à Bruxelles, réunissant plus de 51 pays, ainsi que l'Union européenne (UE) et les institutions de l'Asie. Autour du thème "L'Europe et l'Asie : des partenaires à l'échelle mondiale face aux défis mondiaux", les dirigeants ont abordé une partie des questions les plus urgentes au monde. F