Terrorisme : quatre pays africains mutualisent leurs efforts à Ouagadougou

Par :  |  Mots clés : Afrique,Sahel,terrorisme,Burkina
French.china.org.cn | Mis à jour le 17-10-2018

Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité du Burkina Faso, du Bénin, du Niger et du Togo sont en conclave depuis mardi, à Ouagadougou, dans la capitale burkinabè pour tenter de trouver une solution à la montée du terrorisme dans la partie est du Burkina Faso.

"Les chefs d'Etat de ces quatre pays ont souhaité qu'il y ait des actions concertées, des opérations conjointes à ces frontières pour endiguer la menace terroriste qui est dans cette région depuis le mois de février", a expliqué le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, annonçant des "actions concrètes" à la fin des travaux.

Plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest sont en proie à des attaques terroristes, depuis quelques années.

Quant au Burkina Faso, il est confronté depuis 2015 à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire qui ont fait plus de 230 morts depuis cette date selon les autorités.

La menace s'est progressivement étendue vers plusieurs autres régions, notamment l'est, qui abrite une vaste zone forestière faisant frontière avec le Niger, le Benin et le Togo.

"Le Burkina Faso est dans la zone tampon, c'est-à-dire, la zone sahélienne et celle côtière ou forestière. Si le pays est atteint par le terrorisme, c'est l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest qui sera également atteinte", a précisé Alpha Barry.

"Nous allons voir quelles sont les actions que nous pouvons mener ensemble, des échanges d'informations qu'il peut y avoir, comment est-ce qu'on peut développer des formes de coopération en termes de renseignement", a ajouté M. Barry.

Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères Kalla Ankourao, les terroristes veulent s'incruster, constituer des sanctuaires et être difficiles à déloger.

La capitale burkinabè, Ouagadougou, a été la cible de trois grandes attaques terroristes ayant fait plusieurs victimes en moins de deux ans.

Depuis le début de cette année, plus de 520 établissements scolaires ont été fermés au Burkina Faso soit près de 56.000 élèves privés de leur droit à l'éducation du fait de la menace terroriste.

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Source: Agence de presse Xinhua
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