Le président ougandais sort indemne d'une attaque visant son convoi

Le président ougandais Yoweri Museveni a annoncé mercredi être sorti indemne d'une attaque ayant visé son convoi lundi dans le district d'Arua (nord-ouest).

M. Museveni a indiqué dans un communiqué que des opposants avaient caillassé l'une des voitures de son convoi, où se trouvaient ses bagages, cassant le pare-brise arrière.

"C'est une grande honte que des personnes soient assez confuse pour utiliser la violence afin d'intimider les Ougandais. Personne n'a le droit d'intimider verbalement ou physiquement un citoyen ougandais", a-t-il ajouté.

M. Museveni a indiqué que cette attaque aurait pu faire plusieurs morts si son équipe de sécurité avait utilisé des munitions réelles.

M. Museveni a indiqué que Yasin Kawuma, l'un des agresseurs, avait été tué par balles. Il a blâmé la police pour sa mauvaise gestion du public et et les dirigeants de l'opposition pour leur "comportement criminel".

Emilian Kayima, porte-parole de la police, a précisé dans un communiqué que trois législateurs, à savoir Robert Ssentamu Kyagulanyi, Gerald Karuhanga et Paul Mwiru, ainsi que des dizaines de leurs soutiens, avaient été arrêtés des suites de cette attaque.

Plusieurs autres personnes, dont l'ancien législateur venu de l'opposition, Michael Mabikke, ont été arrêtés, et au moins deux journalistes ont été libérés sous caution.

L'attaque a été commise après que le président eut quitté Boma Grounds, à Arua, où avait lieu le dernier meeting de campagne de la candidate du parti au pouvoir, Nusura Tiperu. F