Revue de la presse française

Par :  |  Mots clés : France-presse
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-07-2018

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus vendredi :

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LE FIGARO

Affaire du faux policier : l'Elysée dans la tourmente

Depuis qu'on a appris qu'un de ses collaborateurs avait frappé un manifestant à terre, Emmanuel Macron affronte, sans parvenir à la circonscrire, une tempête médiatique, politique et judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour "violences et usurpation de fonctions" après la mise en cause d'un collaborateur d'Emmanuel Macron, dont les agissements lors d'une manifestation ont provoqué un tollé dans l'opposition. La polémique est née d'une vidéo dans laquelle on voit Alexandre Benalla, responsable de la sécurité lors de la campagne présidentielle de 2017 puis chargé de mission à l'Elysée, frapper violemment un manifestant, le 1er mai dernier à Paris. En déplacement en Dordogne, Emmanuel Macron a refusé de répondre aux questions de journalistes. Pour Edouard Philippe, l'affaire "est désormais aux mains de la justice et c'est très bien ainsi".

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LE MONDE

Affaire Benalla : l'Elysée mis en cause

Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête pour violences et usurpation de fonction, visant Alexandre Benalla, un proche d'Emmanuel Macron. "Le Monde" a révélé que ce chargé de mission à l'Elysée, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un manifestant à terre, le 1er mai, à Paris. Ce collaborateur s'est vu infliger une suspension de quinze jours par l'Elysée pour son " comportement manifestement inapproprié ". Le porte-parole de la présidence, Bruno Roger-Petit, a jugé que cette sanction était " la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission ". L'Elysée se retrouve dans la tourmente, alors que l'affaire enflamme l'ensemble du monde politique français.

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LIBERATION

Manifestant frappé : l'Elysée dans les cordes

La simple mise à pied pour quinze jours d'Alexandre Benalla, collaborateur du Président filmé en train de cogner un jeune homme le 1er Mai, fragilise Emmanuel Macron. Il n'y aura pas d'effet Coupe du monde pour Macron. Le quotidien le Monde a révélé qu'Alexandre Benalla, un proche collaborateur du chef de l'Etat, s'est glissé dans la peau d'un policier lors du défilé du 1er Mai à Paris et en a profité pour frapper un manifestant déjà maîtrisé et à terre. L'information est remontée jusqu'au président de la République, tandis que le directeur de cabinet l'a sanctionné de seulement quinze jours de mise à pied. Sans en informer la justice. Mercredi matin, l'Elysée pensait peut-être déminer l'affaire avec une déclaration matinale de son porte-parole. La journée a pris une autre tournure. Le parquet de Paris a ouvert de sa propre initiative une enquête préliminaire des chefs de violences par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l'autorité publique. Une enquête administrative a été lancée par le ministère de l'Intérieur. Et dans la soirée, à l'Assembée, la commission des lois a décidé de se doter des prérogatives d'une commission d'enquête. Retour en quatre questions sur l'affaire.

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LES ECHOS

Airbus et Boeing plus dominants que jamais

Le duopole d'Airbus et Boeing sur l'aéronautique mondiale a encore de belles années devant lui. Alors que leurs deux principaux challengers, le canadien Bombardier et le brésilien Embraer, ont dû se résoudre à leur céder les commandes de leurs avions régionaux, les deux avionneurs continuent d'engranger les commandes. Au cours des quatre journées professionnelles du Salon de Farnborough, Airbus et Boeing ont signé pour plus de 1.200 commandes et engagements d'achats, d'une valeur totale de quelque 150 milliards de dollars. Soit davantage que sur les six premiers mois de l'année. Même si les livraisons d'Airbus et de Boeing devraient atteindre de nouveaux sommets cette année, poussées par l'essor du trafic aérien, leurs carnets des commandes continuent de grossir et représentent près de dix ans de production. Un dynamisme qui profite à toute la chaîne des sous-traitants, et plus particulièrement à l'industrie aéronautique française, qui reste numéro deux mondial du secteur, derrière les Etats-Unis.

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Source: Agence de presse Xinhua
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