France : démantèlement du "plus important réseau de trafic de stupéfiants de Marseille"
Le "plus important réseau de trafic de stupéfiants de Marseille",, dans le département des Bouches-du-Rhône, dans le sud de la France, a été démantelé, a annoncé vendredi le directeur interrégional de la police judiciaire Eric Arella, cité par les médias locaux.
Fruit d'une année d'enquête entre les différentes autorités policières de la ville menée grâce au pilotage renforcé depuis 2015, avec la Direction départementale de la sécurité publique, ce démantèlement a eu lieu lundi dernier lorsque près de 250 policers, dont 150 de la police judicaire, ont interpellé 20 personnes dans les tours de la cité du 15e arrondissement de Marseille, a indiqué le responsable de la police judiciaire lors d'un point de presse.
Selon M. Arella, ces arrestations visaient un premier point de vente de stupéfiants de Marseille dont le "chiffre d'affaires" est estimé entre 40 000 à 50 000 euros par jour et approvisionnaient environs 900 clients quotidiens.
Ces clients achetaient la drogue "au détail" et attiraient également des acheteurs venus "jusque des Alpes-Maritimes", a-t-il précisé.
Selon le site de la radio Europe 1, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a pour sa part affirmé que 17 personnes dont trois femmes, ont été présentées à un magistrat instructeur et huit d'entre elles, dont "une tête de réseau", ont été mises en examen et placées en détention provisoire pour "trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs, et infraction à la législation sur les armes". Deux des personnes interpellées faisaient déjà l'objet d'un mandat d'arrêt après leur condamnation à cinq et six ans de prison le 12 décembre 2017 pour trafic de stupéfiants.
Eric Arella a cependant fait savoir que le parquet avait requis la mise en examen de 13 personnes et a donc fait appel pour les cinq autres personnes qui n'ont pas été écrouées.
Lors de l'opération de démantèlement, les forces de l'ordre ont découvert neuf armes dont deux kalachnikovs, 30 000 euros, 200 kilos de résine de cannabis, une grenade et deux gilets pare-balles.
Les trafics de stupéfiants ont causé la mort de douze personnes depuis le début de l'année 2018, lors de règlements de comptes. F
