Le Kenya lance une politique relative à l'utilisation des terres en faveur de la sécurité alimentaire et de la protection de l'environnement

Mardi, le Kenya a lancé une politique relative à l'utilisation des terres afin d'oeuvrer en faveur de la sécurité alimentaire et de la protection de l'environnement.

Le vice-président, William Ruto, a dit que la politique s'intéresse également à d'autres sujets, tels que les établissements humains, le changement climatique et les objectifs économiques dans le contexte des réalités sociales, économiques, politiques ou d'autres questions connexes.

"Cependant, pour parvenir à un développement économique équilibré, le cadre législatif ne sera pas suffisant, car il faudra également changer d'approche et d'attitude", a dit M. Ruto à Nairobi lors de la présentation du schéma directeur.

Il a dit que la capacité à gérer des revendications diverses, opposées ou conflictuelles tout en préservant les moyens de subsistance et en préconisant la durabilité est essentielle pour le développement.

"Visant à faire face de façon plus appropriée aux questions liées aux terres, la politique est le fruit de délibérations et de consultations qui peuvent être qualifiées de vastes, complètes, patientes, diligentes et inclusives", a dit le vice-président qui a insisté sur le fait que les consultations et la participation ne sont pas de simples formalités ou des rituels qui n'ont aucun sens.

Le but global de la politique, qui a été élaborée en 2016, est de fournir des mécanismes législatifs adaptés à l'utilisation des terres car l'absence, depuis l'indépendance, d'une politique clairement définie dans ce domaine a conduit à une approche désorganisée de la gestion des différentes pratiques en matière d'utilisation des terres et des différentes réponses qui ont été apportées.

La secrétaire du cabinet chargée des Terres, Mme Farida Koroney, a dit que l'utilisation des terres par la population est tributaire d'intérêts divergents qui peuvent donner lieu à des conflits.

"L'augmentation rapide de la population et les taux d'urbanisation élevés continuent à exercer des pressions sur les rares ressources - en termes de terres - disponibles dans les différentes régions du pays", a-t-elle poursuivi.

Ceci a contribué à engendrer une concurrence entre les différentes utilisations des terres, et a créé de nouveaux défis à relever dans les domaines connexes, a conclu Mme Karoney. F