Kenya : la Banque Mondiale présente ses nouvelles normes d'investissements
La Banque Mondiale a donné le coup d'envoi mardi à une réunion de trois jours à Nairobi, ayant pour objectif d'apporter une compréhension globale des nouvelles conditions environnementales et sociales que le prêteur appliquera à partir d'octobre 2018 aux projets d'investissement qu'il finance.
La réunion de soutien à la mise en place du nouveau Cadre environnemental et social (CES) de la Banque Mondiale a réuni les représentants du gouvernement kényan.
Diarietou Gaye, directrice de la Banque Mondiale pour le Kenya, a expliqué que le CES offre une bonne opportunité de travailler avec le gouvernement afin de renforcer les systèmes environnementaux et sociaux du pays, et d'aider à bâtir la capacité du pays à mettre en œuvre les programmes de manière durable et à atteindre de meilleurs résultats.
"Nous avons vu à maintes reprises que les projets sont plus pérennes et ont un plus grand impact sur le développement lorsque l'environnement est protégé et lorsque les communautés et les habitants y participent", a expliqué Mme Gaye dans un communiqué.
Elle a indiqué que le nouveau cadre offre une large couverture des questions environnementales et sociales, comprenant les importantes avancées en matière de transparence, de non-discrimination, d'inclusion sociale, de participation publique et de responsabilité.
D'après la Banque Mondiale, le CES met également davantage l'accent sur le renforcement des propres capacités des gouvernements emprunteurs pour faire face aux problèmes environnementaux et sociaux.
"Les politiques environnementales et sociales de la Banque Mondiale tendent à s'assurer que les populations et l'environnement sont protégés des potentiels impacts négatifs des projets qu'elle finance, comme la construction de routes, l'installation de réseaux électriques ou le traitement des eaux usées", a développé l'officielle.
Le CES, qui devrait progressivement remplacer les politiques actuelles de sauvegarde de la Banque Mondiale, aide à identifier, à éviter et à minimiser les dommages infligés aux individus et à l'environnement.
"Les gouvernements emprunteurs doivent remédier à certains risques environnementaux et sociaux pour obtenir l'aide de la Banque Mondiale dans des projets d'investissement", a annoncé l'institution financière.
La Banque Mondiale a ajouté que le CES est le fruit de vastes consultations et de près de quatre années d'analyses et d'engagements à travers le monde. F