Afrique en marche
Voici notre rubrique "Afrique en marche" :
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Cameroun : hausse des prévisions de collecte des revenus pétroliers due à la remontée des cours
YAOUNDE -- Comme pour les autres pays producteurs, la remontée actuelle des cours du pétrole redonne le sourire au Cameroun, où les autorités n'ont pas tardé à réagir en dévoilant cette semaine une nouvelle prévision de collecte de revenus plus importante qu'initialement prévu dans ce secteur au cours de cette année. Selon un correctif budgétaire approuvé par le président Paul Biya, à mi-parcours de l'exécution de la loi de finances de l'exercice de 2018 lundi, un montant de 469 milliards de francs CFA (837,5 millions de dollars américains) de revenus devra être généré dans le secteur pétrolier et permettre de répercuter sur les ressources publiques la remontée des cours mondiaux de l'or noir observée à l'heure actuelle. Les prévisions de collecte initiales de ces revenus s'établissaient à 387 milliards de francs CFA (plus de 691 millions de dollars).
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Le Bénin et la Russie décident de renforcer leur coopération dans les domaines de l'énergie, des mines et de la formation professionnelle
COTONOU -- Le président béninois, Patrice Talon et le vice-ministre russe des Affaires étrangères pour l'Afrique et le Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, ont décidé lundi à Cotonou, de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans les domaines de l'énergie, de l'eau potable, des mines et de la formation technique et professionnelle, a rapporté mardi la Télévision publique béninoise. Selon la même source, le président Talon et le vice-ministre russe Bogdanov ont pris ces engagements lors d'un tête-à-tête à la présidence béninoise. "Au cours de nos échanges, le président Talon nous a fait part de ses idées sur le développement des relations entre les deux pays dans tous les domaines possibles que ce soit dans l'éducation, dans le secteur de la formation professionnelle, de l'énergie, de l'eau potable et des mines", a fait savoir M. Bogdanov. Pour sa part, le ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, a salué les bonnes relations entre le Bénin et la Russie.
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Tunisie: plus de 132 000 candidats inscrits au baccalauréat 2018
TUNIS -- Quelques 132 250 lycéens tunisiens entameront les épreuves écrites de la session principale du baccalauréat de l'année 2018 qui se dérouleront du 6 au 13 juin, a-t-on appris mardi auprès du ministère tunisien de l'Education. Avec 39 526 lycéens inscrits, c'est dans la section "Economie et gestion" que les candidats sont les plus nombreux. Elle est suivie par la section "Lettres", avec 28 632 candidats. Les résultats de ces épreuves seront proclamés le 24 juin prochain. Pour cette année, un bon nombre de mesures ont été prises par les autorités de tutelle afin de bien garantir le bon déroulement des épreuves et surtout la lutte contre la fraude et la tricherie.
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Le parti au pouvoir éthiopien est déterminé à mettre en œuvre l'accord de paix avec l'Erythrée
ADDIS ABEBA -- Le Comité exécutif du Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), le parti au pouvoir éthiopien, a annoncé mardi être déterminé à mettre en œuvre sans condition l'accord de paix avec son ennemi juré, l'Erythrée. Dans un communiqué de presse, le Comité exécutif de l'EPRDF a écrit que l'Éthiopie est déterminée à mettre en œuvre sans condition l'accord d'Alger de décembre 2001, qui accorda la ville de Badme, symboliquement importante, à l'Erythrée. Des affrontements à la frontière entre l'Ethiopie et son voisin septentrional, l'Erythrée, ont dégénéré en une guerre meurtrière, entre 1998 et 2000, qui a fait près de 70 000 victimes de part et d'autre de la frontière. Depuis, les deux pays se trouvent dans une impasse armée à leur frontière commune, occasionnellement ponctuée d'affrontements de petite envergure. Jusqu'à présent, l'Ethiopie a insisté sur la nécessité de commencer par négocier avec l'Erythrée avant de mettre en œuvre l'accord de paix d'Alger. Pour sa part, l'Erythrée a insisté pour que la délimitation de la frontière soit effectuée avant les négociations sur la normalisation des liens.
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Burkina Faso : le ministre de l'Environnement appelle à davantage d'efforts en matière de réduction des déchets plastiques
OUAGADOUGOU -- Le ministre en charge de l'Environnement du Burkina Faso, Batio Bassière s'est félicité mardi des progrès enregistrés dans la réduction des déchets plastiques tout en appelant à de plus efforts efforts en la matière. "Des efforts sont consentis pour la réduction des déchets plastiques mais il reste toujours beaucoup à faire", a déclaré M. Bassière à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement (JME), ayant pour thème "Lutte contre la pollution au plastique". Pour le ministre en charge de l'Environnement, la réduction des déchets plastiques implique une modification des comportements des entreprises et de la population. "La collecte, la valorisation et le traitement des déchets plastiques impliquent qu'un tri soit réalisé à la source par chacun des producteurs. L'éducation à la prévention dans la production des déchets est l'un des éléments les plus importants dans un plan de gestion des déchets solides", a-t-il soutenu. En effet, a-t-il affirmé, la population doit être sensibilisée et éduquée sur les conséquences néfastes des déchets plastiques. "Il faut que nous adoptions des modes de consommation et de production durables", a dit souligné. Le Burkina Faso a adopté en 2014, une loi portant interdiction de l'importation, de la production, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables.
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L'Afrique du Sud met en avant la lutte contre les sacs en plastique à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement
LE CAP -- Les Sud-Africains ont célébré ce mardi la Journée mondiale de l'environnement en lançant des appels à réduire l'utilisation des sacs en plastique. Dans un message adressé à la nation, Edna Molewa, ministre sud-africaine de l'Environnement, a déclaré que l'élimination de la pollution plastique commence avec de petites actions individuelles, en évitant d'utiliser des produits jetables en plastique et recyclant ceux qui existent déjà. L'Afrique du Sud s'est engagée à limiter la pollution plastique et le département des Affaires environnementales (DEA) réfléchit actuellement à une série de mesures capables d'éradiquer cette pollution, a fait savoir Mme Molewa. "La pollution plastique est particulièrement insidieuse, car le plastique se trouvant dans l'environnement ne se dégrade pas, mais se décompose en plus petits morceaux au fil du temps", a expliqué la ministre. "Ceci a un effet néfaste sur notre environnement, d'autant plus lorsque cette pollution gagne nos océans et met en danger la vie marine et nos écosystèmes marins fragiles", a-t-elle ajouté.
