France/affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy renvoyé en correctionnelle par la Cour de cassation

Par :  |  Mots clés : France-Sarkozy-procès
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-03-2018

Huit jours après sa mise en examen dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle, l'ancien président français Nicolas Sarkozy a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d'une affaire des écoutes.

Les juges d'instruction ont signé jeudi le document dans lequel ils ordonnent le renvoi de M. Sarkozy devant le tribunal correctionnel de Paris pour soupçons de "corruption" et de "trafic d'influence", a précisé Le Monde.

Selon ce quotidien, M. Sarkozy a la possibilité de faire appel de cette décision, "mais il y a désormais de fortes probabilités qu'il doive comparaître prochainement"

M. Sarkozy doit comparaître aux côtés de son avocat et ami, Thierry Herzog, et d'un ancien haut magistrat, Gilbert Azibert. Les deux hommes sont renvoyés pour les mêmes faits de "corruption" et de "trafic d'influence", ainsi que de "violation du secret professionnel".

Le Parquet national financier (PNF) avait rendu son réquisitoire en octobre 2017, qualifiant les pratiques de M. Sarkozy comme celles d'un "délinquant chevronné".

Initialement mis sur écoute dans le cadre de l'enquête portant sur les financements libyens perçus durant sa campagne présidentielle en 2007, M. Sarkozy avait été entendu lors de conversations avec son avocat, s'engager à intervenir en faveur de M. Azibert pour qu'il obtienne un poste de prestige à Monaco. Ce qui n'a finalement pas eu lieu.

Or, selon les enquêteurs, si le magistrat n'a pas obtenu le poste, c'est parce que M. Herzog aurait découvert que leurs lignes de téléphone non-officielles étaient sur écoute.

D'après la presse française, M. Sarkozy est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir en 2014, par l'intermédiaire de M. Herzog, des informations secrètes auprès de M. Azibert, ex-premier avocat général près la Cour de cassation, dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l'affaire de la milliardaire française Ingrid Bettencourt. Ce qui s'est terminée par un non-lieu en 2013. Fin

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Source: Agence de presse Xinhua
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