Guinée-Bissau : pas de consensus pour une sortie de crise au terme du délai accordé par la CEDEAO

Aucun progrès significatif n'a été enregistré à l'expiration du délai de 30 jours accordé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) aux acteurs politiques de la Guinée-Bissau pour appliquer les accords de sortie de crise de Conakry, a constaté jeudi le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, à l'issue d'une mission de deux jours à Bissau pour le compte de la CEDEAO.

M. Dussey a indiqué devant la presse que la CEDEAO allait engager des procédures pour l'application de "sanctions" contre tous ceux qui entravent la mise en œuvre effective des accords de Conakry et de Bissau.

La mission de la CEDEAO est arrivée mardi à Bissau pour évaluer la mise en œuvre des ces accords signés par les acteurs politiques bissau-guinéens pour sortir le pays de plus de deux ans de crise.

Selon des informations recueillies par Xinhua, un sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO se tiendra samedi à Lomé (Togo) sur la question de la Guinée-Bissau et à l'issue de laquelle des sanctions pourraient être prises.

La mission de la CEDEAO, qui comprenait en outre le secrétaire général de la présidence de la République de la Guinée, Nabi Bangoura, a rencontré au cours de son séjour les autorités bissau-guinéennes, les acteurs politiques et les représentants de la communauté internationale.