La Chine et la Russie remettent en question la légitimité de la réunion de Vancouver sur la péninsule coréenne

Par :  |  Mots clés : Canada-USA-RPDC
French.china.org.cn | Mis à jour le 17-01-2018

Les ministres des Affaires étrangères de 20 pays ont déclaré mardi qu'ils n'accepteraient pas une République populaire démocratique de Corée (RPDC) dotée de l'arme nucléaire et maintiendraient une pression maximale sur Pyongyang lors d'une réunion à Vancouver, qui a été critiquée par la Chine et la Russie comme illégitime et contre-productive.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a réaffirmé l'engagement de son pays en faveur d'une solution diplomatique à la crise nucléaire dans la péninsule coréenne.

"Ce que nous voulons, c'est résoudre cette crise pacifiquement pour obtenir ce qui est dans notre meilleur intérêt collectif, à savoir, la sécurité et la stabilité dans la péninsule coréenne", a déclaré Mme Freeland lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères sur la péninsule coréenne tenue au Centre des congrès de Vancouver.

Cette réunion, co-organisée par Mme Freeland et le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, a attiré les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, du Japon et de la Corée du Sud, ainsi que d'autres pays. Ils ont discuté de questions concernant la pression et l'imposition de sanctions contre la RPDC.

La RPDC et la Corée du Sud ont repris leurs pourparlers la semaine dernière à la suite de l'annonce par Pyongyang de sa décision de participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang le mois prochain.

Lors d'un point de presse régulier tenu mardi à Beijing, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a déclaré que sans la participation de certaines des parties les plus importantes et les plus directement concernées par cette question, la réunion de Vancouver n'avait ni légitimité ni représentativité.

"Puisque cette réunion n'a ni légitimité ni représentativité, la Chine s'y oppose depuis le tout début", a-t-il souligné.

A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a qualifié lundi cette réunion de contre-productive, affirmant qu'elle cherchait à mettre au point de nouveaux mécanismes pour faire pression sur Pyongyang.

"Avec tout le respect que je dois à ceux qui ont lancé cette initiative, je ne m'attends à rien de productif", a déclaré M. Lavrov.

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Source: Agence de presse Xinhua
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