Conseil de l'Entente : Les pays membres adopteront la vidéo sécurité contre la criminalité

Les cinq pays du Conseil de l'Entente, Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Niger et Togo, adopteront la vidéo sécurité dans leur stratégie de lutte contre la cybercriminalité et la criminalité transfrontalière.

Les ministres en charge de la Sécurité et des frontières dans ces pays ont fait cette recommandation, lors de leur deuxième réunion annuelle qui s'est tenue sur la gestion des frontières, la cybercriminalité et la criminalité transfrontalière, vendredi dans la capitale togolaise.

La réunion est consécutive à une session des experts sous le thème "la lutte contre la cybercriminalité dans les Etats de l'espace Entente : expérience ivoirienne pour susciter le partage et la duplication des bonnes pratiques".

Les experts sont unanimes que l'expérience de la Côte d'Ivoire est une réussite et est, à juste titre, au centre de la rencontre de Lomé qui a débattu de la cybercriminalité à laquelle sont confrontés les cinq pays du Conseil de l'Entente.

Patrice Kouame, Secrétaire exécutif du Conseil de l'Entente, a expliqué que la Côte d'Ivoire a pu mettre en place tout le dispositif en matière de cybercriminalité, notamment la vidéo sécurité.

"Voilà quelque chose qui est recommandée aux autres Etats pour faire en sorte qu'il y ait une surveillance permanente dans les villes", a-t-il dit à la presse au terme de la réunion.

Patrice Kouame a également rappelé que la gestion des espaces frontaliers est capitale et que le Bénin a "toute une politique porteuse dans ce domaine".

Yark Damehame, ministre de la sécurité du Togo, estime qu'en choisissant le thème de la rencontre de Lomé, le secrétariat exécutif du Conseil de l'Entente "veut donner un signal fort et appeler l'attention de l'ensemble de nos Etats sur ce type particulier de crime économique et financier qui pourrait nourrir facilement les réseaux terroristes dans l'espace ouest-africain".

Ces dernières années, l'ampleur du phénomène dans cet espace à la faveur du développement des nouvelles technologies et de la promotion de l'économie numérique "nous inquiète tous", a-t-il souligné. Fi