Ouverture à Rabat d'une réunion parlementaire africaine de concertation sur les changements climatiques
Les travaux de la réunion parlementaire africaine de concertation sur les changements climatiques se sont ouverts vendredi à rabat avec la participation des présidents des parlements régionaux et provinciaux africains et des personnalités éminentes du monde politique et diplomatique.
Cette réunion vise à promouvoir la participation des parlementaires africains dans les instances internationales pour défendre les intérêts stratégiques de leurs pays, formuler des propositions, répandre les bonnes pratiques et examiner les questions en instance portant sur la contribution des parlementaires dans la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, outre les différents défis auxquels ils doivent faire face.
Elle va permettre également l'unification des points de vue à même d'impacter le processus des négociations, lors des Conférences des parties ou des réunions bilatérales avec des pays.
S'exprimant à l'occasion, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar, a indiqué que l'Afrique n'est plus un spectateur mais un acteur agissant dans le combat planétaire pour la lutte contre les changements climatiques.
Malgré que l'Afrique soit l' un des continents les moins émetteurs de gaz à effet de serre, elle subisse de plein fouet les effets des changements climatiques, une situation qui exige aujourd'hui plus que jamais une démarche commune et une action concertée de l'ensemble des pays africains, a-t-il relevé.
Pour changer la réalité, M. Mezouar a appelé à l'action commune des différents acteurs africains, gouvernements, négociateurs, parlements et organisations non gouvernementales, mettant en avant le rôle important du parlement, en tant qu' un acteur fondamental qui peut faire pression au niveau national à travers le contrôle des politiques publiques.
D'après des études publies récemment, sept des dix pays les plus menacés par le changement climatique sont en Afrique. Les précipitations ont diminué dans une grande partie du Sahel et de l'Afrique australe, et ont augmenté dans certaines régions d' Afrique centrale.
Au cours des 25 dernières années, le nombre de catastrophes météorologiques dans le continent, telles que les inondations et les sécheresses a été multiplié par deux. Cela explique pourquoi l'Afrique connaît le taux de mortalité dû aux sécheresses le plus élevé du monde. F
