Un syndicat kenyan dément la délocalisation des sociétés de fleurs vers l'Ethiopie

Par :  |  Mots clés : Kenya-floriculture
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-10-2017

Le syndicat kenyan des plantations a démenti lundi les informations selon lesquelles des fermiers de fleurs quittent le pays pour aller s'installer en Ethiopie en raison de fréquents conflits de travail dans cette nation d'Afrique de l'Est.

Le secrétaire général adjoint du Syndicat des plantations et des travailleurs agricoles du Kenya (KPAWU), Meshack Khisa, a rejeté les rapports faits par les responsables du comté, les considérant comme alarmistes et irréfléchis.

Il a fait savoir que les travailleurs du secteur avaient le droit de réclamer des salaires plus élevés en raison du coût de vie élevé qui avait fait grimper le prix des produits de base.

"Les communiqués des gouverneurs concernant la délocalisation des fermiers vers l'Ethiopie sont trompeurs, alarmistes et imprudentes car l'industrie floricole n'a cessé de croître et de s'étendre plutôt que de se contracter", a déclaré M. Khisa à Naivasha, à environ 90 km au nord-ouest de Nairobi, faisant allusion au gouverneur de Nakuru Lee Kinyanjui qui a affirmé plus tôt que les troubles sociaux fréquents et le coût élevé de la production étaient quelques-unes des principales raisons pour la délocalisation.

M. Khisa s'est plaint que les travailleurs kenyans dans les fermes de fleurs ont continué à gagner des "clopinettes" tandis que les fermiers dans l'Union européenne font des millions de leur vente.

"Les agriculteurs vendent un bouquet de fleurs sur le marché de Floraholland à un montant équivalent du salaire d'un employé travaillant dans les serres (au Kenya) et gagnent des millions de bénéfices", a-t-il dit.

Le secteur de la floriculture du Kenya emploie environ 500.000 personnes directement et plus de 6 millions d'autres indirectement.

Selon le ministère de l'Agriculture, l'industrie florale a enregistré une croissance annuelle de 10 à 20% au cours des 15 dernières années.

"Il est très regrettable pour le gouverneur d'insinuer la nécessité de réviser les lois du travail actuelles qui offrent une protection sociale aux fleuristes qui ont voté pour lui ", a souligné M. Khisa. F

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Source: Agence de presse Xinhua

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