L'Afrique veut renforcer la gestion de ses monuments historiques
Dans une volonté de promouvoir le développement économique et de résoudre les défis de conservation complexes que connaissent les sites du patrimoine mondial, le directeur du Fonds africain du patrimoine mondial (African World Heritage Fund) et ex-président namibien, Hifikepunye Pohamba, accueillera un déjeuner d'hommes d'affaires jeudi à Windhoek, capitale de la Namibie.
L'African World Heritage Fund a été fondé en 2006 à l'initiative des pays membres de l'Union africaine et de l'UNESCO.
Webber Ndoro, directeur exécutif du African World Heritage Fund, a déclaré lors d'un point presse mardi à Windhoek que l'objectif de cet événement serait de promouvoir une implication holistique du secteur privé, d'éveiller un sentiment d'appartenance et de responsabilité dans la protection du patrimoine et la transmission des sites du patrimoine mondial, en Namibie et en Afrique.
"Pour poursuivre sa mission, le fonds a besoin de mobiliser des ressources pour l'aider à faire face à différents défis que connaissent les sites du patrimoine mondial. Cela peut être réalisé par le biais de partenariats solides avec le secteur privé", a indiqué M. Ndoro.
Il a dénoncé le manque de fonds pour renforcer la capacité de construction et la gestion des sites à travers le continent.
La Namibie abrite deux sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : la Mer de sable, et Twyfelfontein.
Selon Ester Moombolah-Goagoses, président du Conseil du patrimoine de Namibie, le but est d'exploiter davantage les statuts de patrimoine mondial de la Mer de sable et Twyfelfontein au bénéfice des communautés locales pour les aider à lutter contre la pauvreté et améliorer leurs statuts socio-économiques à travers le tourisme.
Il est souhaité qu'au travers la coopération du secteur privé, le fonds sera capable de continuer à soutenir le développement de capacités en termes de ressources humaines dans la gestion de la conservation et du tourisme, et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies, qui visent à protéger la planète et mettre fin à la pauvreté," a indiqué M. Moombolah-Goagoses. F
