Burundi : vers la mise en place d'un système efficace de protection des végétaux

Par : Lisa |  Mots clés : Burundi-protection-végétaux
French.china.org.cn | Mis à jour le 15-08-2017

Le Burundi est à pied d'œuvre pourmettre en place un système efficace pour la protection des végétauxà travers la révision du décret-loi du 30 juin 1993 y relatifaujourd'hui devenu "caduc" au regard des réalités burundaises deterrain, apprend-on lundi du ministre burundais de l'Agriculture etde l'Elevage, Déo-Guide Rurema.

Le 10 août dernier, l'Assembléenationale burundaise a adopté un projet de loi portant sur larévision du décret-loi n°1/033 du 30 juin 1993 portant sur laprotection des végétaux au Burundi.

"Sachez bien que ce nouvelinstrument juridique mettra en place un système de protectionphytosanitaire en vue d'une bonne gestion des questions ad hoc ense conformant aux obligations de l'Organisation mondiale ducommerce et de la Convention internationale pour la protection desvégétaux dans l'ultime but de promouvoir l'agriculture, d'accélérerla lutte contre les maladies des cultures et de fignoler lasécurité juridique du marché des végétaux", a expliqué M. Ruremalors d'un point de presse tenu au lendemain de cette adoptionparlementaire.

La nouvelle législation, a-t-ilajouté, aura le mérite d'avoir un champ de compétences élargi dansla mesure où elle permettra dorénavant au gouvernement burundais"d'avoir des mains libres pour assurer aisément et efficacement" lecontrôle de l'application des règles phytosanitaires.

La loi révisée, a-t-il souligné,était limitative dans la mesure où elle n'accordait pas lesprérogatives nécessaires à l'Organisation nationale de laprotection des végétaux, particulièrement en ce qui concerne lesfonctions de surveillance des terres et des laboratoires à traversune meilleure communication sur la présence, l'apparition et ladissémination des organes nuisibles aux végétaux.

La nouvelle loi en revanche, a-t-ilinsisté, innove en ce sens qu'elle oblige aux personnes entrant auBurundi, de "déclarer les produits végétaux" dont ils sont porteursdans leurs bagages de voyage.

"Cette nouvelle loi constitue uneréponse appropriée à toutes les insuffisances jusqu'ici observéesdans la protection des végétaux, la prévention et la lutte contreles ennemis des végétaux, aussi bien à la phase de leurintroduction que dans celle de leur diffusion à grande échelle",a-t-il renchéri.

M. Rurema s'est dit heureux deconstater que cette nouvelle loi "cadre bien" les principesfondamentaux qui guideront l'action phytosanitaire au Burundi aucours des années à venir.

A ses yeux, les innovationsintroduites dans ce nouvel instrument législatif burundais fontétat également de la prescription des mesures phytosanitaires surl'importation des végétaux, ainsi que l'interdiction de l'entréedes "organismes génétiquement modifiés" et des plantes"envahissantes" au Burundi telles que la jacinthe d'eau.

Cette nouvelle loi va octroyer enoutre des permis d'importation aux promoteurs des activités allantdans le sens d'assurer une meilleure protection des végétaux, etpermettra aussi la mise en place des procédures d'exportation et detransit des produits végétaux et renforcera l'inspection desquestions phytosanitaires, a-t-il signalé d'autre part.

Par ailleurs, la rubriquerépressive de la nouvelle loi est plus rigoureuse en termes depeines de prison et d'amende.

"Ainsi, quiconque plantera, vendra,stockera, transportera et distribuera des végétaux infectés d'unorganisme nuisible tout en le sachant, sera puni d'une servitudepénale de six mois à cinq ans et/ou d'une amende de cinq cent milleà deux millions de francs burundais", indique la nouvelle loiburundaise sur la protection des végétaux. F

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Source: Agence de presse Xinhua

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