Revue de la presse française

Par : Norbert |  Mots clés : France-revue de la presse
French.china.org.cn | Mis à jour le 24-07-2017

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus lundi :

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LE FIGARO

La Catalogne défie Madrid et réclame son indépendance

Les séparatistes à la tête de la région préparent le référendum sur l'indépendance que le gouvernement espagnol veut empêcher. A 70 jours du scrutin, le bras de fer se durcit. Depuis que le président de la région Catalogne, Carles Puigdemont, a annoncé la tenue d'un référendum sur l'indépendance de sa région le 1er octobre prochain, les tensions se multiplient entre Barcelone et Madrid. Quatre ministres de l'exécutif catalan et plusieurs hauts fonctionnaires, dont le chef de la police, ont démissionné ou ont été écartés, pour être remplacé par de plus ardents partisans de l'indépendance. "Nous ne renoncerons pas au référendum, même si la Cour constitutionnelle l'interdit", prévient Puigdemont, alors que Madrid exige la loyauté chez ses fonctionnaires et menace de défaire à nouveau devant les tribunaux la procédure imaginée par indépendantistes catalans.

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LES ECHOS

Le scandale qui ébranle l'automobile allemande

Daimler, BMW, Audi, Volkswagen et Porsche soupçonnés de cartel par Bruxelles. Berlin craint que cette affaire n'affecte la "confiance" dans son industrie automobile. L'Allemagne tremble à nouveau pour son industrie automobile. Presque deux ans après le scandale du "dieselgate", le magazine "Der Spiegel" a mis le feu avec la publication d'une enquête dans laquelle tous les constructeurs automobiles du pays : Volkswagen, Daimler, BMW, Audi et Porsche, sont soupçonnés de cartel. Ils auraient mis au point entre eux les normes de toute une série d'équipements en s'entendant lors de réunions secrètes auxquelles les constructeurs étrangers n'étaient évidemment pas invités. "La crédibilité de l'industrie automobile allemande est en jeu", a déclaré la ministre de l'Economie allemande, Brigitte Zypries. Vendredi, les cours des constructeurs ont chuté à la Bourse de Francfort, tandis qu'à Bruxelles, la Commission européenne en charge de faire respecter la concurrence a indiqué qu'elle se penchait sur les informations transmises, afin d'évaluer si la concertation des constructeurs avait servi à contourner les normes de pollution. Ni Volkswagen ni Daimler n'ont commenté.

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LIBERATION

"Cumhuriyet", une épine dans le pied du sultan

Le titre est devenu pratiquement l'unique journal turc d'opposition indépendant. Le procès de dix-sept journalistes et collaborateurs s'ouvre ce lundi. Nouvelle étape de l'entreprise liberticide d'Erdogan. Tous les gouvernements au monde, les partis politiques et les grandes entreprises sont accusés d'avoir des journalistes à leur solde. En général, des individus influents dans l'organe de presse où ils travaillent, le plus haut placés possible dans la hiérarchie du média concerné. A chaque tournant critique de la vie sociale ou économique du pays, on ferait appel à leur "sens du devoir". Il en va de même en Turquie. Ou plutôt, il en allait de même...Car le gouvernement de l'AKP (ou tout simplement Erdogan, si vous préférez) a porté ce phénomène à son stade suprême : il n'achète plus des journalistes, mais des médias tout entiers. Officiellement, le nouveau patron n'est certes pas l'AKP (le parti présidentiel) ou Erdogan, mais un homme d'affaires serviable qui accepte de racheter des médias pour le compte d'Erdogan, en échange de l'adjudication d'énormes chantiers publics d'autoroutes, de lignes de métro ou de ponts.Grâce à cette méthode, 70 % de la presse écrite et des programmes d'information des chaînes de télévision sont devenus des "organes" d'Erdogan. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les 30% restants sont des médias indépendants.

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LE PARISIEN

Les antivaccins passent à l'offensive

Une action en justice va être lancée contre quatre laboratoires. Cela fait partie de la stratégie de la mouvance opposée à la vaccination. Le pari du gouvernement de passer à onze vaccins obligatoires pour les enfants, au lieu de trois actuellement est semé d'embûches. Depuis que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé dans nos colonnes le 16 juin qu'elle réfléchissait à cette mesure, et que par la suite le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé cette décision dans son discours de politique générale le 4 juillet...tout le monde retient son souffle. La ministre a un argument a priori imparable : "il n'est pas supportable qu'un enfant puisse mourir parce qu'il n'est pas vacciné." Le bon sens même.

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Source: Agence de presse Xinhua
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