Les élections et la politique n'affectent pas les projets phares du Kenya (officiel)

Un responsable kenyan a affirmé vendredi que les cycles électoraux et les activités politiques n'affecteraient pas la mise en œuvre des projets de la Vision 2030, le programme socio-économique du pays visant à faire de ce pays d'Afrique de l'Est une économie à revenu intermédiaire.

"Il n'y a pas de groupe donné qui peut revendiquer la propriété sur la Vision 2030, pas plus qu'il n'y a de groupe quelconque qui puisse dire qu'il ne souhaite pas la Vision 2030", a déclaré à Naivasha le directeur général du secrétariat de réalisation de la Vision 2030, Julius Muia.

L'achèvement de la ligne de chemin de fer à voie normale dans les délais prévus a renforcé la confiance du secrétariat dans l'entreprise de grands projets comme le projet de couloir économique entre le port de Lamu, le Soudan du Sud et l'Éthiopie (LAPSSET), un projet dix fois plus importants en termes de montant d'investissement.

"Cela ouvrira les deux tiers de la marge d'investissement du pays pour soutenir la création d'emplois et répondre au taux de chômage élevé", a indiqué M. Muia en marge d'un séminaire de partage des connaissances de deux jours vendredi à Naivasha.

Cet événement réunit les concepteurs de la Vision 2030 et les responsables de sa mise en œuvre pour définir une orientation stratégique pour l'exécution des projets à moyen terme.

Le gouvernement kenyan a adopté une loi stipulant que la Vision 2030 serait le seul cadre de développement du Kenya.

"C'est pourquoi nous voyons progressivement cette vision s'inscrire comme le cadre de développement pour les projets à moyen terme", a précisé M. Muia.

Le directeur exécutif du Centre de convention international du Kenya (KICC), Nana Gecaga, a rapporté que des mégaprojets de la Vision 2030 comme le SGR ouvraient des opportunités commerciales pour de grands secteurs de l'économie.

Cette ligne de chemin de fer moderne a la capacité pour résorber le déficit de 60% dans le secteur de gestion d'événements du pays, et pour contribuer de manière significative au secteur du tourisme, a-t-il dit.

"Cela signifie que nous avons maintenant un programme d'ensemble que nous pouvons faire valoir quand nous représentons le pays. Le SGR améliorera les choses pour les délégués car les délégués ne viennent pas seulement au Kenya pour les conférences mais ils veulent aussi visiter un site", selon M. Gecaca.