Heurts entre les manifestants et la police italienne au cours d'un rassemblement contre le G7 à Taormine

Par : Sofia |  Mots clés : Heurts entre les manifestants et la police italienne au cours d'un rassemblement contre le G7 à Taormine
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-05-2017

TAORMINE (Italie), 27 mai (Xinhua) -- Des heurts ont éclaté entre la police et les manifestants samedi à Taormine, en Italie, au cours d'un rassemblement organisé contre le sommet annuel du Groupe des Sept (G7), qui rassemble les nations les plus industrialisées.

Entre 3 000 et 3 500 personnes auraient participé au rassemblement, qui avait été autorisé en dépit des mesures de sécurité draconiennes prises pendant les deux jours du sommet.

La ville de Taormine était en effet complètement bouclée pendant le sommet, mais le rassemblement a cependant été autorisé à Giardini Naxos, la principale station balnéaire située en contrebas de la colline où se dresse Taormine.

Les tensions ont commencé à monter lorsque certains manifestants ont tenté de dévier de l'itinéraire autorisé, et que la police italienne a réagi en tirant des gaz lacrymogènes, selon la presse.

Aucun blessé n'a cependant été signalé, et le rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique après ces heurts.

Les manifestants voulaient avant tout que leurs voix soient entendues par les dirigeants des pays du G7 - les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

Plusieurs hommes politiques locaux se sont également joints à ce rassemblement anti-G7.

"C'est un rassemblement extraordinaire, à mon avis, dans la mesure où les gens sont venus de partout en Italie pour affirmer qu'un autre monde était possible", a déclaré à Xinhua Renato Accorinti, maire de Messine.

"Nous ne sommes pas 'contre', nous sommes juste pour un monde différent", a-t-il expliqué.

Le rassemblement a attiré des manifestants et des groupes de nature et de bords politiques très différents, dont des anarchistes, des activistes pro-immigration, des communistes, des syndicats de gauche, des activistes antimondialistes et des groupes de défense des droits des homosexuels. Fin

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Source: Xinhua
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