Le Ghana reprend le moratoire sur la récolte et l'exportation du palissandre

Les autorités ghanéennes ont annoncé jeudi la reprise du moratoire sur la récolte et l'exportation du palissandre.

Il s'agit de permettre au pays de prendre des mesures pour établir des règles strictes en matière de récolte, dans le cadre de ses mécanismes de contrôle des changements climatiques, ainsi que d'assurer le traitement et l'exportation réguliers du bois du pays.

"L'extraction future de tout palissandre serait basée sur le quota de volume annuel approuvé par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition) pour le pays", a déclaré John allotey, directeur général adjoint de la Commission des forêts, lors d'une conférence de presse.

La récolte du palissandre a débuté il y a cinq ans dans le pays de l'Afrique de l'Ouest avec un certain nombre d'entreprises de bois accordant le permis de commercialisation du bois, mais les activités entourant le commerce du palissandre ont été menées de façon désordonnée nécessitant une interdiction par le gouvernement.

"Le palissandre est toujours récolté de manière indiscriminée, en particulier dans les trois régions du nord. Cette situation représente une grave menace pour la couverture forestière dans ces régions, ce qui permet au ministre de revoir l'interdiction de la récolte, du transport et de l'exportation du palissandre dans le pays", a expliqué le directeur général adjoint.

Avec les stocks déjà dans les ports et sous diverses étapes de préparation à travers le pays, le responsable a annoncé que les entreprises seraient autorisées à les exporter afin de décongestionner les ports, après avoir payé des indemnités pour le non-respect d'ordonnances des autorités. F