Revue de la presse française

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus jeudi :

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LE MONDE

Face à Le Pen, le front républicain ne parvient pas à se mettre en place

A droite et à gauche, des voix se font entendre, qui refusent d'appeler à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. Loin de la mobilisation immédiate qui avait pris forme en 2002, nombre d'électeurs se montrent tentés par l'abstention ou le vote blanc. Les électeurs de François Fillon, à l'image des catholiques pratiquants, sont très divisés sur ce qu'ils feront le 7 mai. Une partie a déjà opté pour le FN. Jugée peu convaincante et semée de maladresses, la campagne de Macron inquiète jusque dans son propre camp.

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LE FIGARO

La bataille des législatives a déjà commencé

L'élection présidentielle n'a pas encore désigné le futur chef de l'Etat que déjà tous les états-majors des partis se penchent sur les législatives des 11 et 18 juin. Présenté comme le "troisième tour" de la présidentielle, le scrutin dessinera les contours de la prochaine majorité et donc ceux du futur gouvernement. Ces élections pourraient déboucher sur une Assemblée sans majorité nette pendant cinq ans. Emmanuel Macron parviendra-t-il à faire élire les 289 députés nécessaires pour obtenir une majorité absolue? Rien n'est moins sûr. Après la Berezina de la candidature Hamon, le PS redoute le pire tandis que le FN espère enfin constituer un groupe parlementaire autonome. De son côté, la droite et les centristes cherchent à remobiliser leurs électeurs afin d'obtenir une majorité absolue qui déboucherait sur une cohabitation. Ce serait la quatrième cohabitation depuis le début de la Ve République. Dans un paysage politique devenu quadripartite, les états-majors s'interrogent sur la physionomie de la future Assemblée, où la majorité absolue sera difficile à atteindre.

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LES ECHOS

Trump lance un plan massif de baisses d'impôt

La réforme fiscale prévoit de faire tomber le taux d'imposition des entreprises de 35% à 15%. La validation du Congrès est loin d'être acquise, car aucune recette nouvelle n'est prévue. A la veille du bilan de ses cent premiers jours à la Maison Blanche, Donald Trump avait besoin d'envoyer un signal fort. Il a donc lancé sa réforme fiscale, l'un des trois piliers de son plan de relance, avec la déréglementation et le programme de construction d'infrastructures. La mesure la plus emblématique est la baisse de l'impôt sur les sociétés, actuellement parmi les plus élevés du monde occidental, qui doit être ramené de 35% à 15%. "Nous sommes l'un des pays les moins compétitifs au monde en termes d'impôt sur les sociétés", a souligné Gary Cohn, membre du conseil économique de Donald Trump. Steven Mnuchin, le secrétaire au Trésor, a évoqué "une simplification massive du Code fiscal". Il n'y aura plus que trois tranches d'imposition pour les ménages (10%, 25% et 35%) et seulement deux catégories de déductions fiscales, les crédits immobiliers et les contributions philanthropiques. Pour tous les ménages, il n'y aura pas de taxe fédérale sur les revenus en dessous de 24.000 dollars par foyer. La Maison Blanche souhaite également rapatrier les milliards de dollars stockés par les grandes entreprises à l'étranger. Reste maintenant à négocier avec le Congrès.

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LIBERATION

Whirlpool : La bataille d'Amiens

Alors qu'Emmanuel Macron rencontrait mercredi l'intersyndicale de l'usine amiénoise, menacée de délocalisation, Marine Le Pen a rendu une visite surprise aux salariés, défiant ainsi son adversaire sur le terrain social. Là où Jacques Attali voyait une "anecdote", Marine Le Pen a perçu l'occasion de mettre en scène un combat épique, une lutte dans la suie et la rage. Mercredi, avec pour décor Amiens - la ville natale d'Emmanuel Macron -, s'est joué en direct sur les chaînes d'info et dans l'odeur des pneus brûlés un morceau de théâtre électoral d'une ébouriffante intensité. Avec, au milieu du bruit (médiatique) et de la fureur (sociale), les ouvriers de l'usine Whirlpool, et François Ruffin dans les seconds rôles.

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LE PARISIEN

Présidentielle : Mélenchon, l'apprenti sorcier

En refusant de dévoiler son choix pour le second tour, le leadeur des insoumis laisse son électorat populaire à la portée de Marine Le Pen. Une opportunité saisie dès hier hors d'une visite éclair aux salariés de Whirlpool.