Près de 33% des sites web belges sont en réalité des sites étrangers

Par : Justine |  Mots clés : news
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-01-2017

Un tiers des sites belges ".be" sont en réalité des sites étrangers, a publié en exclusivité ce vendredi le site d'information belge "LeSoir".

Selon une étude réalisée depuis 2013 par "Comeos", la fédération qui représente le commerce et les services en Belgique, les Belges achètent de plus en plus en ligne. L'étude montre qu'en 2016, 8% des Belges ont effectués des achats en ligne. 21% d'entre eux ont acheté via leur smartphone et 79% depuis leur domicile. Il s'agit d'une augmentation de 15% sur douze mois. Pourtant, cette augmentation reste faible contrairement aux tendances dans d'autres pays.

Les pics d'achats en ligne sont atteints en début des soldes d'été et les week-ends d'avant les fêtes de Noël. Selon le Comeos, le Black Friday, le jour où débute la période des achats de fin d'année au Canada et aux Etats-Unis, est devenu en Belgique un événement important. D'après Dominique Michel, directeur général de "Comeos" , "certains commerçants ont bien compris que le 25 novembre était l'occasion de booster leur chiffre d'affaires hors réseau physique. Pour ces derniers, la hausse des ventes se chiffre en centaines de pour-cent par rapport à un vendredi classique. En 2017, nous sommes persuadés que l'événement sera relayé par bien plus de sites belges".

Le quotidien belge souligne également que des sites dits "belges" sont en réalité des sites étrangers. Il s'agit de 32,5% des sites ayant pour domaine ".be". D'après les chiffres rapportés par le quotidien belge, la moitié des commandes en ligne effectuées en Belgique sont traitées et préparées dans des pays transfrontaliers (Pays-Bas, France, Allemagne), où sont établis les entreprises qui sont sollicitées sur le web par les Belges.

Pour le directeur général de "Comeos", cela s'explique par les lacunes de la Belgique au niveau du prix et du délai de livraison des produits. "Deux points sur lesquels, notre pays ne se distingue pas encore, malgré les efforts pour inverser la tendance que nous fournissons depuis plusieurs années", souligne Dominique Michel.

Le Soir souligne que cette fuite vers l'étranger et le retard de la Belgique dans l'e-commerce s'explique par un "phénomène culturel et une réalité technique". Par exemple, le paiement par mobile qui n'est ni efficace ni sûr, le manque de wi-fi dans les lieux publics, le désintérêt des commerçants belges pour l'e-commerce sont des raisons parmis d'autres qui expliquent ce retard. Le manque à gagner pour l'Etat belge se chiffrerait au total à 1 milliard d'euros de recettes de TVA en moins par an et à 14 000 emplois directs non créés ou créés ailleurs.

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Source: Agence de presse Xinhua
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