Togo : formation des courtiers pour assainir les secteurs foncier et immobilier

Les membres du Syndicat des agents et courtiers en immobiliers du Togo (SACIT) sont en séminaire de formation sur les "Enjeux et défis de sécurisation de l'immobilier et du foncier au Togo : échanges d'expériences sur les réalités et réflexions sur les réformes possibles" les 27 et 28 décembre à Lomé.

Cette rencontre entend amener les membres à prendre conscience des enjeux de développement des secteurs de l'immobilier et du foncier afin de leur permettre d'identifier les défis à relever et de respecter les obligations inhérentes à l'exercice de leur profession.

Il sera fondamentalement question de réfléchir à une stratégie nationale d'intervention qui facilite la recherche de solutions durables aux problèmes d'insécurité récurrente dans la gestion de l'immobilier et du foncier.

Les participants vont échanger sur le cadre de fonction des agents et courtiers en immobilier et leurs responsabilités sur la sécurisation des transactions immobilières, le processus d'enregistrement et les sanctions prévues pour les contrevenants.

Le directeur général de l'Urbanisme et de l'Habitat, Tchanilé Issa a indiqué que la majorité des professionnels de l'immobilier et de courtage sont au stade amateurs. Pour lui, "les solutions pertinentes aux problèmes de gestion de cette problématique requièrent des acteurs publics et privés un travail devant conduire à l'instauration d'un climat de confiance pour permettre de cerner les enjeux et défis".

Le secrétaire général du SACIT, Doukpo Comlan a expliqué que les multiples ventes d'un même terrain ou immeuble, les productions de faux documents, l'usage du faux dans les transactions foncières et immobilières, les ventes ou occupations illicites du domaine public et des crises sociales dans certaines localités dues aux problèmes fonciers sont entre autres les maux qui minent le SACIT.

"Cette situation peu enviable, interpelle à des actions de redressement, de recadrage et de repositionnement. L'enjeu nécessite des réformes et des changements de mentalités", a-t-il conclu. Fi