Le pâturage menace le parc national de Serengeti

Par : Sofia |  Mots clés : news
French.china.org.cn | Mis à jour le 04-05-2016

En Tanzanie, le pâturage est interdit dans les parcs nationaux et les autres zones protégées, tandis que ces dernières années, les éleveurs amènent le bétail dans les réserves fauniques.

Le Parc national de Serengeti est l'un des conservatoires de la Tanzanie menacés par les éleveurs.

Selon le gardien en chef du parc, William Mwakilema, l'augmentation du nombre d'animaux entrant dans le conservatoire menace la viabilité de l'industrie de la faune et le tourisme en Tanzanie.

Le parc de Serengeti, site du patrimoine mondial de l'UNESCO, risque de devenir une histoire du passé dans 20 à 25 ans s'il n'y a pas de mesures pratiques, a-t-il averti.

"En tant que conservateur, je suis très préoccupé par la tendance actuelle. La situation est mauvaise parce que maintenant les citoyens viennent avec leur bétail dans le parc pour le pâturage et mènent des activités agricoles dans le parc, si cette situation continue pour les prochaines années, elle va menacer l'existence du parc national", a-t-il affirmé.

Le parc de Serengeti "a été envahi et les animaux protégés fuient", a déclaré M. Mwakilema, ajoutant que le parc est aussi par les gens qui coupent les arbres pour charbon.

Bordé par le lac Victoria à l'ouest, le lac Eyasi dans le sud, et la Great Rift Valley à l'est, Serengeti partage le même écosystème avec le Parc national Maasai Mara du Kenya et est célèbre pour la migration annuelle des gnous.

Freddy Manongi, conservateur en chef de l'Autorité de la zone de conservation de Ngorongoro (NCAA), a aussi exprimé son inquiétude sur le nombre croissant de bétail dans les réserves fauniques.

Selon lui, le NCAA a aventurés dans des programmes qui encouragent les gens à réduire le nombre de bovins indigènes en les remplaçant avec des espèces améliorées.

"De notre côté, en tant que gouvernement, nous allons nous assurer de rendre le parc national du Serengeti et d'autres sanctuaires sont là pour prospérer pour les générations actuelles et futures", a déclaré le commissaire régional Simiyu Anthony Mtaka.

"Nous ne pouvons pas se permettre de perdre. Nous devons sauver ce don précieux de la Tanzanie, de l'Afrique et du monde entier", a-t-il ajouté.

Les changements dans les régimes climatiques ont aggravé les sécheresses, ce qui pousse les éleveurs à amener le bétail dans les zones de la faune pour un meilleur pâturage, selon des rapports. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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