Le Botswana montre sa détermination à protéger l'éléphant africain

Par : Yann |  Mots clés : botswana
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-07-2015

Le président du Botswana, Seretse Khama Ian Khama, a révélé jeudi une sculpture d'éléphant faite d'ivoire dans la capitale Gaborone pour montrer la détermination du pays à protéger les ressources naturelles.

La sculpture, réalisée avec des défenses d'ivoire prélevées sur des éléphants morts de mort naturelle, a été dévoilée à l'aéroport international Sir Seretse Khama, en présence des officiels du gouvernement, dont le vice-président Mokgweetsi Masis et des ministres du cabinet, et de diplomates étrangers.

La sculpture a pour but de sensibiliser l'opinion publique au fléau des éléphants africains de nos jours. La sculpture a été placée à l'aéroport international pour montrer la dimension ou la magnitude internationale du commerce illégale de l'ivoire, a commenté le président.

Jeudi également, le gouvernement du Botswana a fait savoir qu'il ne vendrait aucun ivoire, suite à la publication d'un article affirmant le contraire.

Cette année, le village de Kasane, au nord du Botswana, a accueilli deux sommets internationaux sur la protection de la vie sauvage: le Sommet sur l'éléphant africain et la Conférence de Kasane sur le commerce illégale de produits issus de la vie sauvage.

Le Botswana travaille avec différents pays africains au travers d'initiatives régionales pour étendre l'étendue de la coopération régionale dans la lutte contre le braconnage et le trafic d'animaux sauvages.

En 2014, le gouvernement botswanais, ainsi que quatre autres Etats africains, nommément le Tchad, l'Ethiopie, le Gabon et la Tanzanie, ont lancé l'Initiative de protection de l'éléphant d'Afrique (EPI).

La population d'éléphants d'Afrique est estimée entre 470.000 et 600.000, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le Botswana abrite environ un-tiers de ce total.

D'après Tshekedi Khama, ministre botswanais de l'Environnement, 38 éléphants seulement ont été victimes du braconnage entre 2013- 2014, grâce à l'implication de toutes les agences botswanaises dans la mission de conservation du pachyderme.

Il a déclaré que le gouvernement est toujours confronté à des défis.

Devenu une économie à revenu intermédiaire, le Botswana a été " oublié" par certains de ses donateurs traditionnels dont la contribution est directement liée à l'anti-braconnage, a-t-il déploré, disant que les dons les plus récents en matière de protection de la faune que le Botswana a reçus proviennent des Pays-Bas (800.000 euros) et de la Chine (1,7 million USD). F

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Source: Agence de presse Xinhua
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