Grèce : Alexis Tsipras de SYRIZA investi en tant que nouveau Premier ministre

Par : Yann |  Mots clés : Greece, SYRIZA leader Alexis Tsipras sworn in PM
French.china.org.cn | Mis à jour le 27-01-2015

Alexis Tsipras, le dirigeant du parti grec de la gauche radicale anti-austérité, SYRIZA, a été investi lundi en tant que nouveau Premier ministre grec pour diriger un gouvernement de coalition, après avoir remporté les élections nationales de dimanche.

Le chef de SYRIZA, âgé de 40 ans, a rendu visite au président de la République Karolos Papoulias et l'a officiellement informé qu'il avait obtenu une majorité parlementiare après avoir conclu un accord pour former une coalition au pouvoir avec le parti de droite souverainiste Grecs Indépendants (ANEL).

Conjointement, SYRIZA et ANEL occuperont 162 sièges à la prochaine Assemblée nationale forte de 300 membres.

SYRIZA a remporté 36,3% des voix contre 27,8% pour le parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND) de l'ancien Premier ministre Antonis Samaras.

SYRIZA s'est emparé de 149 sièges au prochain parlement, tandis qu'ANEL détiendra 13 sièges en recueillant 4,7% des voix.

Lors d'un entretien avec M. Papoulias avant la cérémonie d'investiture, M. Tsipras a laissé entendre qu'il pourrait obtenir le soutien d'un autre parti.

M. Tsipras a prévu de rencontrer, plus tard lundi soir, Stravros Theodorakis, le chef du parti Potami (le Fleuve), lequel a gagné 17 sièges parlementaires avec 6% des voix.

Des analystes politiques à Athènes estimaient qu'il était improbable que le parti Potami participe à la coalition au pouvoir, car M. Theodorakis a rejeté une alliance avec ANEL à cause des divergences sur plusieurs questions.

La coalition au pouvoir menée par SYRIZA sera le premier gouvernement de gauche en Grèce après la Seconde Guerre mondiale.

Dans sa première intervention faite dimanche soir après la victoire de son parti aux élections, le leader de la Syriza a mentionné qu'il réduirait les conditions austères des plans de sauvetage négociés avec les prêteurs internationaux et renégocierait avec eux en vue d'une "résolution juste, viable et mutuellement bénéfique" du problème de la dette souveraine grecque.

M. Tsipras a également écarté la possibilité d'un affrontement avec les prêteurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, un défaut de paiement grec ou une sortie de la zone euro.

"Il n'y aura ni conflit, ni soumission", a-t-il assuré, rejetant l'idée que la position de son parti mettra en péril le futur économique de la Grèce et son statut dans la zone euro, tel que l'ont prédit les conservateurs, les marchés et certains analystes.

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Source: Agence de presse Xinhua
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