France/affaire Bettencourt : dix personnes jugées pour abus de faiblesse (presse)

Par : Yann |  Mots clés : France
French.china.org.cn | Mis à jour le 26-01-2015

Le procès d'une dizaine de personnes pour "abus de faiblesse" s'est ouvert lundi à Bordeaux dans l'affaire dite Bettencourt, du nom de la milliardaire héritière du groupe L'Oréal, Liliane Bettencourt, rapporte lundi la presse française.

"Le procès de l'affaire Bettencourt, qui débute ce lundi matin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, doit durer cinq semaines. Dix personnes, dont l'ancien ministre Eric Woerth, sont jugées pour avoir profité de la vulnérabilité de l'héritière L' Oréal, 92 ans", écrit lundi le journal Libération.

Sur le banc des prévenus figurent François-Marie Banier, 67 ans, ami artiste et photographe de Liliane Bettencourt, et son compagnon, Martin d'Orgeval, 41 ans, ainsi que Patrice de Maistre, 65 ans, ancien homme de confiance des Bettencourt, et Carlos Cassina Vejarano, 67 ans, ancien gestionnaire de l'île seychelloise de Liliane Bettencourt, détaillent les médias français.

Figurent également d'autres prévenus tels que Jean-Michel Normand, 80 ans, un notaire de Mme Bettencourt, Eric Woerth, 58 ans, député UMP, Pascal Wilhelm, 53 ans, avocat, successeur de Patrice de Maistre comme homme de confiance, Stéphane Courbit, 49 ans, patron de LOV Group, Patrice Bonduelle, 52 ans, un notaire de Liliane Bettencourt, et Alain Thurin, 54 ans, l'ancien infirmier de Mme Bettencourt, toujours selon la presse française.

Dimanche, à la veille de l'ouverture du procès, Alain Thurin aurait tenté de mettre fin à ses jours en se pendant dans un bois près de son domicile dans l'Essonne, sans que l'on sache "s'il est mort ou vivant", a annoncé le procureur adjoint.

Lundi matin, le journal Le Monde résumait ainsi cette affaire tentaculaire qui a éclaté en 2010 : "une milliardaire âgée, un ami proche qui abuse de ses largesses, une fille qui tente de mettre sa mère sous tutelle, un homme de confiance qui fait des affaires dans le dos de sa cliente, un majordome qui pose des micros, de grands patrons et des hommes politiques qui vont et viennent dans l'hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine".

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy avait lui aussi été mis en examen dans cette affaire en mars 2013 pour abus de faiblesse avant de bénéficier d'un non-lieu en l'absence de charges suffisantes, rappelle la presse française.

Les dix prévenus jugés à partir de lundi sont soupçonnés d' avoir "profité de la vulnérabilité de l'héritière L'Oréal, 92 ans, qui a commencé à perdre une partie de ses facultés en 2006, pour finalement être placée sous tutelle en 2011", précise le quotidien Libération.

Les juges bordelais devront donc déterminer si ces personnesont commis un "abus de faiblesse" sur la milliardaire, en profitant de sa santé mentale fragile pour obtenir prébendes et avantages, concluait lundi le journal Le Monde. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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