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Chine et Unesco : même combat !

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 05. 2014 | Mots clés : Unesco, Xi Jinping,  Irina Bokova

Le 27 mars 2014, le président chinois Xi Jinping rencontre la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, au siège de l'organisation à Paris. (Xinhua)

La priorité donnée à l'éducation en Afrique

Mais l'engagement de la Chine à l'égard de ces valeurs dépasse les frontières du pays. En témoignage de son soutien envers l'Unesco, Xi Jinping a annoncé dans son discours que la Chine porterait, de 25 à 75, le nombre annuel de bourses mises à la disposition de l'Unesco dans le cadre du programme de bourses « La Grande Muraille », qui permet de financer les études supérieures d'étudiants talentueux originaires de pays en développement, pour la plupart africains. Quelques jours plus tôt, le Bureau de l'information du Conseil des affaires d'État avait fait don à l'Unesco de 2 000 publications numériques en diverses langues, couvrant une variété de domaines tels que l'éducation, les sciences, les arts, l'histoire ou encore l'économie en Chine. Cette action visait à mieux faire connaître la Chine et sa culture à travers le monde, ainsi qu'à promouvoir la lecture, voie d'accès à la connaissance.

Ainsi, la Chine participe activement à la compréhension mutuelle entre les peuples et à l'éducation pour tous dans le monde, notamment en Afrique, élevée au rang des priorités de l'Unesco. En 2012, le Secrétaire général des Nations unis, M. Ban Ki-moon, a lancé l'Initiative mondiale pour l'éducation avant tout, qui s'articule autour de trois volets : scolariser tous les enfants, améliorer la qualité de l'apprentissage et favoriser la citoyenneté mondiale. Un programme que la Chine a soutenu en « pays champion ».

Également en 2012, l'Unesco et la Chine ont signé un projet de coopération Sud-Sud, intitulé « UNESCO-Fonds en dépôt chinois », pour élever la qualité de l'enseignement en Afrique. À travers une aide financière de 8 millions de dollars, ils espèrent notamment renforcer les capacités des principaux instituts de formation des enseignants dans les huit pays bénéficiaires, à savoir l'Éthiopie, la Namibie, la Côte d'Ivoire, le Congo-Kinshasa, le Congo-Brazzaville, le Libéria, l'Ouganda et la Tanzanie.

Au-delà des efforts déployés par le gouvernement, dont les exemples ci-dessus ne sont qu'un échantillon, « un nombre croissant d'entreprises chinoises du secteur privé soutiennent désormais les programmes de l'Unesco, notamment dans l'éducation », précise M. Singh. Il cite l'exemple récent de Hainan Airlines, qui a contribué à hauteur de 5 millions de dollars à des activités de l'Unesco promouvant l'égalité des sexes au sein du système scolaire, en Afrique et en Asie.

La protection du patrimoine pour défendre la diversité culturelle

Outre l'éducation, la Chine accorde une importance particulière à la sauvegarde de son patrimoine. À partir de 1987, la Chine a commencé à soumettre des sites à la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. De nos jours, 45 sites chinois y sont inscrits (31 culturels, 10 naturels, 4 biens mixtes), un nombre qui place la Chine au deuxième rang mondial en la matière. Par ailleurs, la Chine est en première position sur la Liste du patrimoine culturel immatériel, avec 38 éléments tels que l'opéra de Pékin, l'opéra kunqu, le papier découpé, ou encore l'acupuncture et la moxibustion. Pour toutes ces merveilles et tous ces arts, la Chine, en collaboration avec l'Unesco, investit des ressources considérables à leur préservation et à leur adéquate administration.

Dans son message d'accueil destiné au président chinois, Irina Bokova, après avoir souligné le caractère symbolique de cette visite et rappelé les avancées dans la relation Chine-Unesco, a affirmé : « Nous partageons le même engagement pour la sauvegarde du patrimoine culturel. La Chine est la terre où dialoguent tradition et modernité, et l'une des plus anciennes civilisations du monde, qui s'appuie sur toute la richesse d'une sagesse de plusieurs millénaires pour façonner l'avenir. » Xi Jinping a, quant à lui, déclaré : « Nous devons promouvoir avec énergie le secteur culturel, pour rapprocher les cœurs, élargir les horizons et accroître le consensus à travers les échanges. »

La notion de patrimoine renferme également l'idée de gestion de l'environnement. La Chine possède un réseau de réserves de biosphère, qui réunit plus de 150 sites régies par les directives de l'Unesco en matière de développement durable. Elle abrite aussi 29 sites membres du réseau mondial de géoparcs soutenu par l'Unesco. Ces données témoignent de la volonté de la Chine à s'engager sur une voie de développement plus vert.

 

ANAÏS CHAILLOLEAU

 

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Source: La Chine au Présent

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