Analyse : mettre Shinzo Abe sur liste noire est une réaction appropriée

Par : Li Zhijian |  Mots clés : Analyse, Shinzo Abe, liste noire, réaction
French.china.org.cn | Mis à jour le 27-12-2013

Hier, le premier ministre japonais Shinzo Abe s'est rendu au sanctuaire de Yasukuni, un symbole de l'invasion japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Une telle provocation a suscité une réaction de la Chine et la Corée du Sud. Même l'ambassade des États-Unis au Japon a fait part de sa « déception ».

La réprimande de la Chine est une réaction nécessaire à la provocation de Shinzo Abe, qui peut donner une impression beaucoup plus profonde de la communauté internationale sur son erreur de jugement. Cependant, il faut noter que la condamnation diplomatique de la Chine a sans doute été prévue par le gouvernement japonais. Cette approche a déjà perdu sa capacité de choquer au Japon.

Dans la société chinoise, les gens sont las de ces futiles « condamnations dans les termes les plus forts ». Ils s'attendent à des approches plus réalistes et efficaces pour répondre aux agressions japonaises.

Dans le cas de cette provocation sans équivoque, la Chine doit prendre des mesures de rétorsion appropriées, voire légèrement excessives, qui seront comprises par la communauté internationale. Le Japon a certainement pensé à cette possibilité, mais il ne sait pas exactement quelles seront les mesures adoptées.

Si les condamnations verbales sont le seul recours de la Chine, la nation renonce à ses droits politiques internationaux facilement. Des contre-mesures inefficaces donneront une image de « tigre de papier » du pays aux yeux du reste du monde.

La Chine doit sortir de sa réserve et trouver de nouvelles mesures de rétorsion suffisamment puissantes. Mettre Shinzo Abe et ses sbires, notamment certains hauts fonctionnaires du gouvernement et des membres de la Diète qui ont visité le sanctuaire cette année, sur une liste de personae non gratae doit être envisagé. La Chine pourrait fermer ses portes à ces individus pendant une certaine période, par exemple cinq ans.

Ce faisant, le gouvernement Abe perdrait la moindre chance de réparer les relations bilatérales. Cette contre-mesure, qui vise directement et publiquement le gouvernement Abe, pourrait servir d'avertissement à la prochaine génération de politiciens japonais : quiconque visite le sanctuaire en qualité publique sera interdit de séjour en Chine. Cela pourrait également servir de rappel aux Japonais, qui devront réfléchir à deux fois avant de voter pour un autre premier ministre comme Shinzo Abe au prix de tout échange de haut niveau avec la Chine.

La liste noire sera très appréciée en Chine. Sur la scène internationale, notre réaction sera acceptée et comprise, car elle sert à contrer la provocation de Shinzo Abe et le refus du Japon de réfléchir à ses crimes durant la Seconde Guerre mondiale.

Le Japon utilise depuis longtemps le sanctuaire de Yasukuni pour défier la Chine. Une liste noire des visiteurs du sanctuaire renversera la position désavantageuse de la Chine et lui confèrera le pouvoir d'initiative.

Préserver l'amitié entre la Chine et le Japon ne doit plus être le plus important lorsque la Chine évalue ses réactions possibles aux provocations du Japon. Du point de vue de la Chine, Shinzo Abe se comporte de manière hostile, un peu comme les terroristes et fascistes apparaissant sur les listes noires les plus célèbres.

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