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Revue de la presse française

Par : Yann |  Mots clés : France, presse, revue
French.china.org.cn | Mis à jour le 12-11-2013

Voici les principales informations de journaux nationaux français parus mardi :

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Le Monde : Atome iranien : la France inflexible

Tout faisait croire à un accord imminent, à Genève, entre les grandes puissances et l'Iran, à propos de son programme nucléaire. Après plus de dix années de crise, une solution paraissait à portée de main. Deux éléments nourrissaient cette perception. D'une part, l'intense campagne médiatique du nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, optimiste sur l'issue des pourparlers. D'autre part, l'arrivée surprise du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, interrompant une tournée au Proche-Orient pour rejoindre les négociateurs à Genève. Mais un accroc majeur a perturbé cette chorégraphie diplomatique : la France s'est opposée à un projet d'accord intermédiaire, le jugeant insuffisant. Arrivé en urgence à Genève, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a dénoncé " un texte initial que nous n'acceptons pas ". Dimanche 10 novembre, la réunion s'achevait sans accord. Les discussions étaient renvoyées au 20 novembre.

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Le Figaro : Le rejet de François Hollande franchit un cap

La contestation fait fi des symboles républicains. Le chef de l'État a été hué lors des cérémonies du 11 Novembre. Les sifflets d'Oyonnax auront donc achevé de décrire la tournure que prend désormais le quinquennat de François Hollande. Celui d'une défiance généralisée à l'égard du pouvoir, d'une contestation qui s'affiche ouvertement sur le passage du chef de l'État, sans même respecter ces moments de trêve républicaine que représentaient jusqu'alors les cérémonies d'hommage aux morts pour la nation. Après avoir été sifflé lundi matin sur les Champs-Élysées par des militants d'extrême droite lors des cérémonies du 11 Novembre, le président de la République a essuyé le même accueil à Oyonnax dans l'après-midi.

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Les Echos : La contestation sociale s' étend

Le chef de l' Etat hué, des portiques cassés et des radars démontés. La contestation s' étend cette semaine aux artisans. Même les cérémonies du 11 Novembre n' auront pas permis au chef de l' Etat de renouer, ne serait-ce que le temps d' une journée, avec la posture de rassembleur qui sied à un président de la République dans ces moments de traditionnelle communion nationale. Dès le matin, les huées de plusieurs dizaines de manifestants , dont la plupart avait répondu à l' appel de mouvements d' extrême-droite, sont venues perturber le déroulement des commémorations à Paris, au point que 73 personnes ont été interpellées par la police. Ces violences, qui ont choqué une grande partie de la classe politique , y compris à droite, et auxquelles François Hollande a réagi dans l' après-midi en appelant à ne "rien laisser passer face aux haines , aux intolérances, aux extrémismes", ont été le point d' orgue d' autres perturbations qui ont émaillé le week-end.

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Libération : Hollande, président entreprenant

Depuis sa campagne présidentielle, François Hollande œuvre à la réconciliation des patrons avec la gauche. A l' Elysée, il entretient des liens avec un réseau d' une dizaine de grands dirigeants. En toute discrétion. La consigne est à chaque fois la même : "Tout cela doit rester entre nous." Quand il reçoit un grand patron, François Hollande exige de son interlocuteur la plus grande discrétion. "Pour parler en confiance", ajoute-t-il souvent. Ces rendez-vous ne sont jamais inscrits à l' agenda du chef de l' Etat. Et personne ne souhaite les évoquer ouvertement. Les patrons dont Libération a pu recueillir les confidences ont d' ailleurs tous pris les mêmes précautions. "D' accord pour vous recevoir, mais je ne veux pas apparaître."

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Le Parisien : Boutih réclame un remaniement, le gouvernement fait bloc derrière Ayrault

En disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, Malek Boutih a suscité au sein du gouvernement de vives réactions... négatives. Dans nos colonnes, le député PS de l'Essonne estime qu'il faut "remplacer Jean-Marc Ayrault d'urgence". Un remaniement ? L'idée circule depuis que le Premier ministre et le président de la République atteignent des scores inégalés d'impopularité. Certains l'ont déjà évoqué, à l'image de la sénatrice PS de Paris Marie-Noëlle Lienemann. Mais personne n'avait encore osé préconiser l'éviction de Jean-Marc Ayrault. Ce mardi matin, les ministres font bloc derrière le Premier ministre.

Source: Agence de presse Xinhua
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