Maurice veut se lancer dans la culture perlière avec l'aide de la Chine

Maurice, voulant se lancer dans la production de perles de culture avec l'aide de la Chine, a organisé un atelier de trois jours sur la culture perlière marine, animé par une équipe de quatre experts chinois du Third Institute of Oceanology-State Oceanic Administration (TIOSOA).

Organisé par l'Institut océanographique de Maurice (MOI), cet atelier permet aux experts du TIOSOA de présenter la production de l'huître perlière. Des séances de démonstration et d'ensemencement ont eu lieu sur le site de la ferme MOI au Centre d'Albion Fisheries Research.

C'est la première fois que le greffage de l'huître mauricienne a été effectué pour qu'elles puissent produire des perles dans le pays. 

"La Chine a maîtrisé tous les types de marine et de la technologie et de l'aquaculture. La recherche académique et appliquée a un rôle fondamental à jouer dans la prospérité d'une nation", a indiqué le secrétaire général adjoint chargé de la MOI, le Dr Daniel Marie, rappelant que son institut a entrepris beaucoup de recherches et beaucoup de travail a été réalisé depuis que le projet a été lancé en 2007. 

La production de perles offre une alternative intéressante pour les communautés côtières actuellement en difficulté en raison de la baisse de la pêche artisanale.

Les perles sont formées naturellement lorsque l'huître est irritée par la présence d'une particule étrangère dans son corps. Il s'agit généralement d'un petit morceau de roche ou d'un grain de sable. Pour se débarrasser de l'irritant, l'huître produit une couche de brillant, nacre irisé autour de la particule pour former la perle. F