L'Union africaine (UA) continue de
travailler avec la Chine pour rendre leur relation bilatérale plus
dynamique et durable, a affirmé un haut responsable de l'UA.
L'Afrique et la Chine ont convenu
de renforcer et d'améliorer les relations bilatérales établies il y
a 50 ans, a déclaré Erastus Mwencha, vice-président de la
Commission de l'UA, à Xinhua dans une interview avant le cinquième
sommet BRICS prévu pour les 26 et 27 mars à Durban.
La Chine a joué un rôle majeur pour
soutenir le continent dans sa lutte pour l'indépendance, a déclaré
M. Mwencha, citant le chemin de fer Tanzanie-Zambie construit entre
1970 et 1975 avec l'aide de la Chine à titre d'exemple.
Aujourd'hui, l'Afrique et la Chine
ont bénéficié de la coopération bilatérale dans le cadre du Forum
de coopération sino- africaine (FCSA).
Il a précisé que la Chine est le
premier partenaire commercial de l'Afrique, avec des échanges
bilatéraux s'élevant à 10 milliards de dollars en 2000 à plus de
160 milliards de dollars actuellement.
Commentant la façon de rendre la
relation entre l'Afrique et la Chine plus dynamique et durable, il
a dit que le commerce des produits de base n'est pas propice pour
la construction d'une relation durable, il est donc important pour
l'Afrique de transformer son économie.
M. Mwencha a déclaré que Mme
Nkosazana Dlamini Zuma, la présidente de la Commission de l'UA, a
eu des entretiens fructueux avec les dirigeants chinois sur les
questions d'intérêt commun au cours de sa récente visite en
Chine.
Les deux parties ont convenu de
renforcer leur coopération dans le cadre du sommet du FOCAC en
juillet 2012, où la Chine s'est engagée à fournir à l'Afrique 20
milliards de dollars de prêts.
Se référant au prochain sommet des
pays des BRICS à Durban, en Afrique du Sud, M. Mwencha a déclaré
que « Les pays des BRICS représentent 25% de l'économie mondiale
avec un PIB total de près de 15 milliards de dollars et la Chine
seule représente 8 milliards de dollars de cette somme ».
« Au sommet de Durban, les pays des
BRICS ont invité la Commission de l'UA et les Communautés
économiques régionales (CER) afin d'examiner les questions qui nous
préoccupent, comme le maintien de la stabilité économique mondiale
et la création de mécanismes pour attirer les investissements », a
déclaré M. Mwencha. F
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