9. Conscients que le déséquilibre de développement Nord-Sud est un facteur important entravant la réalisation d'une croissance forte, durable et équilibrée de l'économie mondiale, nous réaffirmons que le développement de l'Afrique est d'une importance prioritaire dans le processus de réduction de l'écart Nord-Sud et appelons la communauté internationale à accroître effectivement son engagement pour soutenir et aider les pays africains dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
10. Nous apprécions le fait que la Conférence des Nations unies sur le Développement durable, tenue en juin 2012, s'est penchée sur le développement durable en Afrique et attendons de la part de la communauté internationale des actes concrets pour mettre en oeuvre les acquis de la conférence dans le respect du principe des "responsablités communes mais différentes". Nous appelons la communauté internationale, sous la conduite de l'ONU, à accorder une haute attention à l'insuffisance des capacités d'exécution dans le domaine du développement durable, à montrer sa volonté politique et son engagement de trouver des consensus et à se mettre d'accord sur le plan d'application du cadre de développement durable post-OMD, et exhortons les pays développés à honorer leurs engagements en matière d'aide aux pays en développement, notamment aux pays africains.
11. Nous sommes d'avis qu'un système commercial multilatéral juste, rationnel et non discriminatoire est d'une importance capitale pour la consolidation de la reprise et le développement durable de l'économie mondiale, et nous appelons les différentes parties concernées à faire preuve de volonté politique et à surmonter les difficultés et obstacles afin de faire avancer rapidement les négociations du cycle de Doha pour le développement de l'Organisation mondiale du Commerce en tenant pleinement compte des intérêts de préoccupations des pays en développement, notamment des pays africains, et en respectant le mandat de Doha et les acquis obtenus jusqu'ici. Nous appelons les pays développés à ne pas recourir au protectionnisme commercial.
12. Nous préconisons une réforme nécessaire du système financier international pour le rendre juste, équitable, inclusif et ordonné, accroître effectivement le droit à la parole et la représentation des pays en développement dans les institutions financières interantionales et le système monétaire international et renforcer la compétence des institutions financières interantionales en matière de développement et de lutte contre la pauvreté afin de réduire le fossé Nord-Sud. La prtie africaine soutient la discussion des pays du BRICS sur la possibilité de créer une nouvelle banque de développement pour le financement des projets d'infrastructures et de développement durable des pays du BRICS et des autres pays émergents et pays en développement, en complément des effrots des institutions financères multilatérales et régionales existantes pour favoriser la croissance et le développement dans le monde. (à suivre) |