Le gouvernement du président Alpha Condé ne perd pas de vue sur la bonne santé de l'économie chinoise et l'intérêt que le continent africain tire de la coopération avec ce géant asiatique qui ne lésine pas sur les moyens quand il s'agit d'aider les pays du sud confrontés aux grands défis du développement.
C'est dans cette optique que le chef de l'Etat guinéen a effectué une visite d'amitié et de travail en terre chinoise dès les premières semaines de son avènement au pouvoir, au terme d'élections tenues en fin 2010.
Lors de sa visite en Chine, le président guinéen a pu échanger à Shanghai avec la société China power investment (CPI), spécialisée dans le domaine énergétique. Et la partie guinéenne fut séduite par les prouesses de la CPI, à laquelle elle a fait cas de son intérêt pour la construction d'une centrale thermique de charbon de 340 Mégawatts en Guinée, selon des sources diplomatiques.
Il faut noter que le barrage hydroélectrique de Kaléta dont les travaux de construction ont été lancés le 4 avril 2012 en Basse Guinée pour une capacité de production de 240 mégawatts est le fruit de cette coopération qui s'inscrit dans une nouvelle dynamique.
Ainsi une délégation chinoise conduite par M. Zhang Xiaoqiang, vice-ministre de la Commission d'Etat chargée de la Réforme et du Développement de la Chine, a été reçue récemment en audience par le président Alpha Condé.
Le chef de la délégation chinoise avait déclaré lors de cette visite que "l'objet de sa visite était de promouvoir les relations de coopération entre la Chine et la Guinéedans le domaine économique et particulièrement le secteur minier", a indiqué M. Zhang.
Avec la disponibilité du président chinois Hu Jintao et son gouvernement à accompagner les nouvelles autorités guinéennes comme cela a toujours été le cas en 50 ans de coopération entre les deux pays, Alpha Condé peut se frotter les mains. |