Les participants au deuxième Forum du peuple Chine-Afrique ont appelé à l'établissement d'un nouveau modèle de coopération entre les ONG chinoises et africaines.
Quelque 300 représentants de la Chine et de 35 pays africains participent au forum qui se tient à Suzhou, dans l'est de la Chine.
Les ONG chinoises et africaines doivent créer un nouveau modèle de coopération conforme au contexte actuel de la Chine et de l'Afrique, a indiqué Erfiki Hicham, docteur marocain en relations internationales à l'Université de Pékin.
Bien que les ONG occidentales soient nombreuses et présentes depuis longtemps en Afrique, l'aide qu'elles ont apporté aux pays africains n'a pas été sincère et leurs rôles sont limités, a noté Abdel Rahman Swar al-Dahab, ancien président du Soudan.
Les ONG chinoises jouent un rôle de coordination dans l'aide à l'Afrique, particulièrement dans les domaines des technologies agricoles et des soins médicaux, a déclaré Embark Moghli, directeur de l'Association marocaine de Solidarité et de Développement.
Toutefois, les ONG chinoises et africaines sont toujours confrontées à de nombreux défis concernant l'établissement d'un mécanisme de coopération à long terme et efficace, a indiqué Deng Lan, un responsable de l'Association du Peuple chinois pour l'Amitié avec l'Étranger.
Les échanges entre les ONG chinoises et africaines sont déséquilibrés, a estimé M.Deng, ajoutant que la Chine recherche actuellement le moyen d'améliorer les capacités de gestion des ONG africaines et d'assurer le développement continu des projets de coopération ainsi que la stabilité des sources de financement.
Certains reportages africains sur la Chine ont été influencés par les préjugés des médias occidentaux, a déclaré He Wenping, directeur du Département des Etudes africaines de l'Académie des Sciences sociales de Chine. Elle a suggéré aux ONG de redoubler d'efforts pour dissiper les malentendus entre les deux parties.
La coopération entre les ONG chinoises et africaines a besoin du soutien de tous les secteurs sociaux, y compris le gouvernement, les entreprises et les médias, a indiqué Xu Wei, spécialiste du Centre de recherche pour le développement du Conseil des Affaires d'Etat (le gouvernement chinois). |