En marge du 2e Forum populaire sino-africain, M. Sylvestre Ntibantunganya, ancien président du Burundi, a jugé que l'aide chinoise est toujours très importante pour son pays et que la Chine est un bon exemple pour les pays africains, lors d'une interview accordée à China.org.cn.
Il a noté que la Chine reste « toujours à côté du Burundi » même lorsque les pays sont en conflit. Il se souvient que la Chine a établi la première usine textile au Burundi et que la Chine a apporté davantage d'aide pour construire la centrale hydraulique dans son pays. Aujourd'hui, le Burundi a encore besoin de la Chine pour l'aider à sortir de l'ombre du conflit.
En contraste, la coopération entre le Burundi et le monde occidental reste conditionnée, bien que leurs relations se sont améliorées après l'indépendance du pays.
M. Ntibantunganya a également apprécié le développement incroyablement rapide de la Chine au cours des 60 dernières années. « La Chine est un pays qui partage une histoire similaire avec les pays africains. Aujourd'hui, la Chine est la deuxième économie mondiale. C'est à dire que ce que la Chine a pu, les pays africains le peuvent aussi », a-t-il déclaré en soulignant que la Chine d'aujourd'hui l'a beaucoup impressionné et encouragé.
Quant aux coopérations populaires, il estime que la Chine et l'Afrique doivent mettre l'accent sur la collaboration dans l'agriculture et la mobilisation des hommes, par exemple avec les échanges des jeunes.
« Le XXIe siècle est le siècle de la Chine », a conclu M.Ntibantunganya.
Le 10 juillet, le 2e Forum populaire sino-africain s'est inauguré à Suzhou (dans la province du Jiangsu en Chine orientale), en présence de 300 participants venus de 35 pays africains et 30 organismes non-gouvernementaux chinois.
Vivienne Zhang, China.org
|