« L'avenir de la coopération sino-africaine se trouve entre les mains des jeunes », a déclaré M. Antoine Lokongo au journaliste de China.org à l'occasion du 2e Forum des jeunes dirigeants Chine-Afrique à Beijing.

Du 18 au 19 juin, plus de 100 jeunes dirigeants africains en provenance de 38 pays d'Afrique et plus de 100 jeunes dirigeants chinois ont discuté sur le thème « La coopération sino-africaine et le développement de la jeunesse ».

Selon M. Antoine Lokongo, journaliste congolais et docteur de l'Université de Pékin, la priorité de l'Afrique est le développement, et la Chine est un grand pays en voie de développement, donc la priorité dans le cadre des relations sino-africaines est évidemment le développement.

« Toutes choses doivent servir le développement », a-t-il souligné. « Les jeunes chinois et africains peuvent se rencontrer pour échanger leurs idées sur les voies à poursuivre pour atteindre un développement durable au profit des peuples chinois et africains ».

Pour les domaines de la coopération, M. Lokongo estime que l'agriculture doit être la première priorité de la coopération sino-africaine.

« La crise alimentaire existe dans plusieurs pays africains. Et la Chine a une très grande expertise dans le domaine agricole. Donc la coopération sino-africaine doit commencer par la coopération agricole, c'est très important ».

« L'Afrique a des minerais, a du pétrole, mais nous ne pouvons pas boire le pétrole ou manger les minerais. Si les Chinois aident les Africains à se former, nous pouvons produire assez pour tout le monde, tout le monde pourrait manger à sa faim ».

Il a également proposé que les experts chinois produisent de la nourriture en Afrique, et exportent en Chine et dans le monde entier.

A propos du chômage, un grand problème pour les jeunes, M. Lokongo, qui a vécu en Chine pendant deux ans et demi, a estimé que « les jeunes chinois sont responsables, créatifs et pleins d'initiative. Les jeunes africains doivent apprendre des jeunes chinois ».

« Selon mes observations, en Chine, la concurrence est très forte, il n'y a pas le temps d'être irresponsable. Cinq personnes pour un poste, donc il faut être qualifié et le meilleur. Quand les Chinois disent qu'ils veulent faire quelques chose, ils vont le faire», a-t-il loué.