Plus de 600 participants venus de 50 pays prennent part au New York Forum Africa, ouvert vendredi soir à Libreville, capitale du Gabon et qui va durer jusqu'à dimanche.

Le nombre de participants est six fois supérieur à celui prévu par le format normal de cette opération délocalisée pour la première fois de son site américain, a annoncé son promoteur, le communicant français Richard Attias.

Selon M. Attias, tenir cette édition de New York Forum en Afrique s'explique par le fait que celle-ci est un continent en mouvement malgré les clichés.

"L'Afrique est souvent connue pour ses catastrophes, ses conflits, ses guerres fratricides, ses génocides", mais c'est un continent "qui ne doit pas être ignoré, marginalisé, exclu de certains grands débats", parce qu'il recèle d'"énormes potentialités", a souligné M. Attias, en présence du président gabonais Ali Bongo Ondimba, du président béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Thomas Yayi Boni, et d'autres personnalités importantes.

Pour le président Yayi Boni, plus de 50 ans après l'indépendance, ce continent se préoccupe aujourd'hui d'établir, en tournant le dos à l'assistanat, des partenariats stratégiques avec le reste du monde, au service d'une croissance économique durable, à commencer par l'Europe, partenaire traditionnel de la plupart des pays africains.

Dans son objectif d'une croissance à deux chiffres, synonyme d' un pays émergent à l'horizon 2025, "le Gabon est déterminé à bâtir des partenariats +gagnant-gagnant+", a affirmé pour sa part le président Ali Bongo, qui a en outre annoncé "l'offre d'une plateforme attractive pour les investisseurs et un retour sur investissement attractif".