Trois techniciens chinois sont arrivés lundi à l'île de Sao Vicente, au Cap-Vert, pour l'élaboration d'un plan stratégique de développement de la pisciculture (Pndp), a appris Xinhua à Praia auprès de l'Institut national de développement des pêches.

Leur présence au Cap-Vert s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre la Chine et l'Institut national de développement des pêches (Indp). Le défi principal de cette coopération consiste à développer, dans la mer ou dans les rivières, quelques espèces dont notamment les crevettes et les langoustes.

Ces spécialistes chinois doivent, en un an, mener une enquête dans tout le territoire capverdien, afin de présenter au gouvernement une liste des différents sites propices à cette activité au plan national.

Néanmoins, le financement du projet va dépendre de l'engagement que l'exécutif vienne obtenir auprès de quelques partenaires du Cap-Vert, au premier rang desquels figurent la Chine, l'Union européenne, l'Espagne et le Japon.

Le Pndp vise fondamentalement à augmenter l'exploitation du poisson, à contribuer à la sécurité alimentaire dans le pays et à combattre la pauvreté dans le secteur de la pêche.

"Un des volets du plan consiste à développer dans les rivières et dans la mer quelques espèces marines, notamment les crevettes et les langoustes. Ceci pour compenser la forte exploitation de langouste dans la mer du Cap-Vert", avance le ministre du Développement agricole, de l'Environnement et des Ressources marines, José Maria Veiga.

Lors de sa première rencontre avec le Premier ministre capverdien, le nouvel ambassadeur chinois au Cap-Vert, Li Chunhua, avait affirmé que le gouvernement chinois souhaitait renforcer sa coopération avec le Cap-Vert dans le domaine des pêches.

Le diplomate a également manifesté l'intention de la Chine d'aider l'Archipel à développer l'activité des pêches, en envoyant des techniciens chinois pour former des pêcheurs capverdiens et développer de nouvelles techniques dans ce domaine.