Le prochain sommet du G20 à Londres accordera une opportunité aux pays en développement frappés par la crise économique d'obtenir de l'aide, d'après une organisation des hommes d'affaires en Afrique du Sud lundi.
"Il permettra aux dirigeants politiques d'évaluer le progrès avec les tentatives ultérieures de ressuciter la croissance économique mondiale et d'explorer d'autres interventions susceptibles d'améliorer l'impact de la récession mondiale actuelle, spécialement sur les pays en développement tels que l'Afrique du Sud." d'après le directeur général de Business Unity South Africa (BUSA), Jerry Vilakazi au cours d'un point de presse à Johannesburg.
Vilakazi a affirmé que BUSA -- comme voix officielle des entreprises sud-africaines -- a apprécié la responsabilité que les dirigeants du gouvernement sud-africain porteront lors du sommet. Le pays sera le seul à représenter le continent africain à la prochaine rencontre.
D'après les récentes données de la Banque africaine de développement (BAD), le taux de croissance de l'Afrique baissera en deça de 3% en 2009, le plus bas niveau depuis 2002.
"Cette baisse de la croissance est due à la diminution des flux commerciaux. Les données de la BAD montrent un futur manque à ganer de l'ordre de 251 milliards de dollars américains dans les revenus de l'exportation," a indiqué Vilakazi.
Vilakazi a aussi espéré que les dirigeants du G20 prendront de nouveaux engagements pour des relations commerciales multilatérales.
Le sommet du G20 est prévu jeudi à Londres. Le regroupement englobe l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Russie, l'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Union européenne. |