Le président fraçais Nicolas Sarkozy a salué jeudi 7 juin un accord qu'il qualifiait d'"assez inespéré" sur la lutte contre le réchauffement climatique, au sommet du Groupe des Huit (G8).
Le président américain George Bush "a bien voulu considérer qu'il y avait un problème, que l'homme était responsable de ce problème, qu'il fallait agir vite, que le meilleur cadre d'action c'était l'ONU", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien bilatéral avec le Premier ministre britannique Tony Blair.
"Dans le communiqué final, l'objectif qui sera 'pris en compte sérieusement' par les Huit, c'est l'objectif de 50% de réduction des gaz à effet de serre", a-t-il ajouté.
"Ce qui compte c'est que les huit pays les plus riches de la planète comprennent qu'on ne peut plus attendre, qu'il faut agir .. .et qu'il faut absolument agir tout de suite, d'abord pour éviter la catastrophe et deuxièmement ...parce que plus tôt on agit moins ça coûte cher", a-t-il souligné.
Les dirigeants du G8, réunis depuis mercredi à Heiligendamm dans le nord de l'Allemagne pour trois jours de travaux, ont abouti à un compromis sur le changement climatique.
Les dirigeants du G8 ont convenu de "considérer sérieusement" la réduction des émissions de CO2 de 50% d'ici 2050 par rapport à 1990, selon une déclaration du sommet du G8.
En commentant le nouvel accord du G8, l'organisation écologiste Greenpeace a déclaré qu'elle en était déçue. "C'est trop petit" et les dirigeants du G8 ont enfin échoué à se mettre d'accord sur les objectifs chiffrés obligatoires, a ajouté Greenpeace.
Agence de presse Xinhua 2007/06/08
|