Déséquilibre global et d'autres questions économiques du monde ont pris une place centrale à l'ordre du jour du Sommet G8, dont la première session de travail s'est ouverte jeudi 7 juin à Heiligendamm (Allemagne).
Le G8 se penche sur une économie mondiale en voie de rééquilibrage mais dont la forte croissance repose essentiellement sur le dynamisme des pays émergents.
Sous le thème de "croissance et responsabilité", le club des pays les plus riches du monde cherche à trouver une réponse à la structure de l'économie mondiale. Bien que les pays du G8, qui représentent 63% du produit intérieur brut (PIB) et 50% d'échanges mondiaux des marchandises, jouissent toujours d'une grande importance sans équivalant dans l'économie mondiale, la structure économique du monde est en train de "se remodeler" avec la montée en puissance des pays émergents.
L'Allemagne, qui assume la présidence 2007 du G8, a indiqué sur le site officiel du G8 que créer des conditions stables et fiables pour l'économie mondiale était une responsabilité spéciale du G8, et que cette responsabilité doit être partagée par les grands pays émergents tels que la Chine, l'Inde et le Brésil.
"Au fur et à mesure que la mondialisation progresse, G8 devient de moins en moins capable de supporter seul le fardeau", peut-on lire sur le site officiel du G8. Au cours de leur première session de travail jeudi matin, les dirigeants du G8 ont essayé d'établir des stratégies visées à stimuler la croissance mondiale équilibrée et à réduire des déséquilibres globaux.
La balance déficitaire des paiements aux Etats-Unis, la croissance insuffisante en Europe et au Japon, et les réserves de devises étrangères en Asie toujours en augmentation, ont figuré sur la listes des questions discutées. D'une part, les Etats-Unis, la plus grande économie du monde, sont préoccupés par le déficit commercial énorme. D'autre part, les pays émergeant enregistrent un grand excédent. Ce qui menacerait l'économie mondiale, selon des analystes.
Les dirigeants des pays du G8, se sont dits déterminés à travailler avec les pays émergents pour définir un cadre à la mondialisation, un processus qu'ils définissent comme "positif et porteur de chances".
Depuis le début de l'après-midi, les discussions portent sur la question du réchauffement climatique.
Agence de presse Xinhua 2007/06/08
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