Au rythme actuel, les engagements pris en matière de prévention, de traitement, de soin et de soutien aux malades ne seront pas tenus, souligne le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
L'ONUSIDA a souligné la nécessité d'une action et des ressources supplémentaires au moment où le G8 s'est ouvert à Heiligendamm, en Allemagne.
"En 2005, les dirigeants du G-8 ont pris des engagements sans précédents qui ont amené de réels progrès dans certains pays", indique un communiqué de l'ONUSIDA reçu mercredi.
Toutefois, "malgré une augmentation des fonds, les ressources disponibles pour le sida sont toujours grandement insuffisantes. Il manque 6 milliards de dollars par rapport aux besoins estimés", ajoute le Programme.
Le communiqué rappelle que l'an dernier, 4,3 millions de nouvelles infections ont été rapportées et qu'un nombre grandissant de personnes ont besoin de traitements antiviraux.
En effet, il semble que le chiffre de 11 millions de personnes avancé pour 2010 ait en fait été sous-estimé de moitié, maintenant qu'une meilleure connaissance de la progression clinique du sida est disponible et que de nouvelles données ont montré qu'un traitement précoce fournit de meilleurs résultats.
"L'ONUSIDA exhorte donc les dirigeants de G8 à traduire leurs engagements précédents dans des actions concrètes et à garantir que les nouvelles promesses sur la question du sida s'appuient et renforcent les objectifs existants", dit le communiqué.
Le sida est l'une des questions de développement les plus urgentes aujourd'hui, rappelle le Programme.
Le sida doit être l'une des priorités du G8, cette année et toutes les années qui suivront, dans les engagements comme dans l'action, indique le communiqué.
Agence de presse Xinhua 2007/06/07
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