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Angela Merkel juge prématurée l'adhésion des nations émergentes au G8

Il est trop tôt pour que les économies émergentes rejoignent formellement au G8, a estimé mardi à Berlin la chancelière allemande Angela Merkel.

"Le sommet de cette année s'engage sur une nouvelle voie en lançant un dialogue considérablement plus intense avec les pays émergents que sont la Chine, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Mexique sur nombre de problèmes communs", a dit Merkel dans une interview à l'agence de presse allemande DPA.

"Beaucoup de personnes se demandent, et c'est normal, si les nations du G8 peuvent résoudre seules les grands problèmes mondiaux, ou si nous devrions tenir compte du fait que la Chine et l'Inde par exemple sont devenu des économies à forte croissance et forts taux d'exportation", a-t-elle ajouté.

"Bien qu'il soit encore trop tôt pour ouvrir le G8 à d'autres membres, nous avons besoin d'un dialogue permanent qui permet d'être à jour et de prendre en compte leur poids politique considérable", a-t-elle estimé.

Sur la Russie, Merkel a dit qu'elle espérait que le président russe Vladimir Poutine coopérerait au sommet du G8 de trois jours, qu'elle accueillera du 6 au 8 juin à Heiligendamm.

A la question de savoir si elle devrait jouer les médiateurs entre le président américain George W. Bush et Poutine dans leur différend sur le projet de bouclier antimissile américain en Europe de l'est, elle a répondu "Je suis sure qu'ils finiront par s'entendre, avec ou sans moi".

Elle ne s'attend pas à ce que la Russie fasse obstruction aux sujets débattus au sommet, déclarant que "je m'attends sincèrement à des discussions constructives de tous les côtés plutôt qu'à une attitude d'obstruction".

"L'éventail des sujets sur lesquels, si nous sommes unis, nous pouvons progresser, est large, allant du Kosovo au problème du nucléaire iranien en passant par Moyen-Orient, l'Afrique et les changements climatiques", a dit Merkel.

A la question de savoir si elle voyait une nouvelle guerre froide se profiler, Merkel a répondu un "non" catégorique. "Une coopération intense avec la Russie est dans l'intérêt de toutes les parties impliquées. Mais nous devons chercher la même intensité pour les questions sujettes à controverse", a-t-elle estimé.

La Russie et les Etats-Unis sont à couteaux tirés en raison du projet américain de déploiement d'un dispositif antimissile en Pologne et en République tchèque.



Agence de presse Xinhua    2007/06/06

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