● Le 27 janvier 1964, la France a reconnu
la République populaire de Chine. Le communiqué commun publié
simultanément par la Chine et la France déclare : « Le gouvernement
de la République populaire de Chine et le gouvernement de la
République française ont décidé d'un commun accord d'établir des
relations diplomatiques. Ils sont convenus à cet effet de désigner
des ambassadeurs dans un délai de trois mois ». Ces deux courtes
phrases ont suscité une réaction en chaîne dans le monde. En effet,
par la suite, des pays occidentaux ont suivi l'exemple de la France
pour renoncer à l'isolement diplomatique de la Chine et nouer des
relations diplomatiques avec elle.
● Du 11 au 17 septembre 1973, le président
Gorges Pompidou a effectué une visite en Chine. C'est le premier
chef d'Etat français et aussi le premier chef d'Etat de pays
occidentaux à visiter la Chine. Dans le communiqué conjoint publié
à la fin de la visite, les deux parties ont exprimé la volonté des
gouvernements des deux pays de développer continuellement leur
relation bilatérale. Elles sont convenues d'étudier les
possibilités de développer leurs relations économiques ainsi que la
question de renforcer leurs échanges sur les plans technique et
industriel. Elles ont décidé de signer l'Accord relatif à la
navigation maritime et de renforcer la coopération dans le domaine
des communications aériennes. Elles ont abouti au projet de
l'industrie chimique de Liaoyang, d'une valeur totale de 1,2
milliard de FF. C'était le plus important contrat signé entre les
deux pays.
● Du 12 au 18 mai 1975, le vice-premier
ministre Deng Xiaoping a visité la France. C'est la première visite
officielle d'un haut dirigeant chinois dans un pays de l'Occident.
Durant cette visite, les deux pays ont décidé d'établir un Comité
mixte de l'économie et du commerce, et sont convenus que les
ministres des Affaires étrangères des deux pays procèdent à des
consultations irrégulières sur les importants problèmes
internationaux.
● Du 19 au 24 janvier 1978, le premier
ministre Raymond Barre a visité la Chine. Les deux pays ont signé
l'Accord scientifique et technique entre la Chine et la France.
C'est le premier accord du genre que la Chine ait signé avec un
pays d'Occident.
● Du 15 au 18 octobre 1979, le premier
ministre Hua Guofeng a visité la France. C'est la première visite
d'un premier ministre chinois en France. Les deux pays ont signé le
« Plan d'échanges culturels 1980-1981 » et d'autres documents.
● Du 15 au 21 octobre 1980, le président
Valéry Giscard d'Estaing a visité la Chine, et s'est entretenu avec
Deng Xiaoping et d'autres dirigeants chinois sur les importants
problèmes internationaux et le développement des relations
bilatérales. Les deux parties sont convenues que de hauts
fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères des deux pays
procèdent à des consultations régulières, ont signé un accord sur
l'établissement de consulats et ont décidé d'établir un consulat
général respectivement à Shanghai et à Marseilles. Les deux parties
ont également abordé la construction de la centrale nucléaire de
Daya Bay au Guangdong.
● Du 3 au 7 mai 1983, le président François
Miterrand a visité la Chine et s'est entretenu avec Deng Xiaoping
et d'autres dirigeants chinois sur la relation bilatérale et le
problème cambodgien. Le chef d'Etat français a déclaré qu'il
espérait mettre en oeuvre la coopération industrielle avec la Chine
qui pourrait obtenir de la France des équipements et
investissements, et que la France pourrait lui transférer des
technologies. Il a aussi déclaré que la France tenait à renforcer
les échanges et la coopération culturels, scientifiques et
techniques avec la Chine et à prendre des mesures en conséquence.
La France aurait pour tâche principale de concrétiser les accords
signés et de donner une plus grande vigueur à la coopération entre
les deux pays. Durant la visite, les deux pays ont signé le
Mémorandum sur la coopération en électricité nucléaire et le
protocole de coopération dans le domaine de la radio et de la
télévision.
● Du 30 mai au 3 juin 1984, le premier
ministre Zhao Ziyang a visité la France. Les gouvernements des deux
pays ont signé l'Accord sur l'encouragement et la protection des
investissements et l'Accord en vue d'éviter les doubles
impositions. Les deux parties sont parvenues à l'accord de principe
sur la construction de la centrale nucléaire de Daya Bay et la
coopération en matière de télécommunications.
● Du 16 au 19 juin 1986, le secrétaire
général du Comité central du Parti communiste chinois Hu Yaobang a
visité la France et les deux parties ont procédé à des échanges de
vues approfondis sur les questions internationales et le
développement des relations amicales entre les deux pays.
● Du 7 au 12 novembre 1987, le président Li
Xiannian a visité la France. C'est la première visite d'un chef
d'Etat chinois en France. La Chine et la France ont signé le
Protocole financier relatif à la coopération économique et
technique. Aux termes du protocole, le gouvernement français
accordera en 1987 à la Chine un prêt mixte de 640 millions de
FF.
● Le 18 juin 1989, le premier ministre
Michel Rocard a annoncé à l'Assemblée nationale française le gel
des relations avec la Chine à tous les niveaux. Le lendemain, le
ministre français des Affaires étrangères a déclaré au Parlement
que ce « gel » des relations était applicable à « toute forme de
coopération sur le plan militaire » et à « l'ensemble des relations
politiques ». La relation sino-française a reculé de manière
significative.
● Le 27 septembre 1991, le gouvernement
français a annoncé l'approbation de la vente à Taiwan de six
frégates Lafayette, d'une valeur totale de 2 milliards de dollars
US, et de la construction de dix autres utilisant les technologies
vendues par la France. Le commerce de ces 16 navires de guerre
représente une somme totale de 4,5 milliards de dollars. Le 28
septembre, le gouvernement chinois a soulevé une protestation
énergique et demandé à la France d'observer les principes présidant
à l'établissement des relations diplomatiques et les normes des
relations internationales, de ne pas vendre d'armes à Taiwan, de ne
pas établir de relations officielles ou entamer de contacts
officiels avec Taiwan et de limiter strictement les relations entre
la France et Taiwan au domaine des relations économiques et
commerciales non gouvernementales. Cette vente de navires de guerre
a sérieusement endommagé la relation sino-française.
● Le 18 novembre 1992, Dassault et d'autres
sociétés françaises ont signé le contrat de vente de 60 Mirage
2000-5 à Taiwan, dont la valeur totale est de 3,8 milliards de
dollars. Malgré les avertissements répétés du gouvernement chinois,
le gouvernement français a décidé d'approuver ce contrat.
● Le 23 décembre 1992, le ministère chinois
des Affaires étrangères a demandé à la France de fermer dans le
délai d'un mois son consulat général à Guangzhou. Pendant cette
période, les relations politiques et économiques entre la Chine et
la France traversaient un moment très difficile.
● Le 12 janvier 1994, la Chine et la France
ont publié un communiqué conjoint dans lequel les deux parties ont
estimé que sur la base des principes régissant l'établissement des
relations diplomatiques, les deux pays devaient rétablir leurs
relations d'amitié et de coopération traditionnelles. La France a
réaffirmé qu'elle reconnaissait que le gouvernement de la
République populaire de Chine était l'unique gouvernement légal de
la Chine et que Taiwan faisait partie intégrante du territoire
chinois. Le gouvernement français a promis de ne plus approuver la
participation d'entreprises françaises à l'armement de Taiwan. Les
deux pays ont exprimé leur désir de renforcer les consultations
politiques, de procéder à des entrevues régulières et de développer
leur coopération économique et commerciale. La publication du
communiqué conjoint a montré qu'une page difficile avait été
tournée dans la relation sino-française et que les entreprises
françaises étaient en meilleure position pour entreprendre la
coopération économique et commerciale avec la Chine.
● Du 22 au 26 février 1994, le président du
Sénat René Monory a visité la Chine dans le but d'engager le
dialogue avec la partie chinoise, de renforcer la compréhension
mutuelle et de créer une meilleure ambiance à la visite du premier
ministre Edouard Balladur en Chine. M. Monory a déclaré qu'à mesure
de l'amélioration de la relation entre la France et la Chine, les
échanges et la coopération entre les parlements et les milieux de
l'éducation des deux pays se développeraient et qu' il
travaillerait dans ce sens, et espérait que la période difficile de
la relation franco-chinoise passerait vite et qu'elle retrouverait
une ambiance harmonieuse. Cette visite a prouvé que la relation
sino-française est revenue à la normale.
● Du 7 au 10 avril 1994, le premier
ministre Edouard Balladur a visité la Chine. Les deux parties ont
discuté des possibilités de coopération sur de grands projets, sont
convenues que les deux parties maintiendraient l'essor des visites
mutuelles au haut niveau et renforceraient les consultations
politiques, et ont réaffirmé qu'elles étaient parvenues à l'entente
sur l'entrevue et la concertation régulières entre les ministres et
les vices-ministres des Affaires étrangères des deux pays. Le
premier ministre Balladur a hautement apprécié l'importance de la
relation franco-chinoise et estimé que la coopération entre les
deux pays présentait des potentialités considérables.
● Du 8 au 14 septembre 1994, le président
Jiang Zemin a effectué en France une visite d'Etat qui, survenue à
l'occasion du 35e anniversaire de l'établissement des relations
diplomatiques, revêtait une signification profonde dans la relation
sino-française. Durant la visite, le président Jiang Zemin a
rencontré le président François Mitterand, le premier ministre
Balladur, le président du Sénat Monory et d'autres dirigeants
français. Les deux parties ont consenti à développer leur relation
bilatérale de manière soutenue et sûre, sur la base de l'égalité et
de l'avantage réciproque et dans la perspective du XXIe siècle.
Elles ont signé 19 contrats, accords ou lettres d'intentions
relatifs à la coopération économique et commerciale, dont la valeur
totale était de 18,1 milliards de FF. En outre, la partie chinoise
a remis à la partie française une liste des grands projets faisant
objet de la soumission.
● Du 9 au 13 avril 1996, le premier
ministre Li Peng a visité la France. Il s'est entretenu avec le
président Jacques Chirac, le premier ministre Alain Juppé et
d'autres dirigeants français sur une vaste gamme de problèmes et
les deux parties sont parvenues à un consensus sur de nombreux
problèmes concernant la situation internationale et la relation
bilatérale. Les gouvernements et des entreprises des deux pays ont
signé 13 projets de coopération, dont l'accord et le contrat sur
l'achat de 3 Airbus A 340 et de 30 Airbus A 320. L'accord
représente une valeur totale de 1,89 milliard de dollars US.
● Du 25 au 31 mars 1997, le président du
Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine, Qiao
Shi, a visité la France et a rencontré le président Jacques Chirac
et les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Les deux
parties se sont entretenues sur les échanges amicaux et la
coopération entre les deux pays. Cette visite a donné une forte
impulsion à l'amitié et à la coopération entre l'APN de Chine et le
Parlement français.
● Du 15 au 18 mai 1997, le président
Jacques Chirac a effectué une visite d'Etat en Chine et les chefs
d'Etat des deux pays ont signé la Déclaration conjointe
sino-française pour un partenariat global dans laquelle les deux
pays ont décidé d'établir entre eux un partenariat global tourné
vers le XXIe siècle. Il est dit dans la Déclaration conjointe qu' «
à l'aube du XXIe siècle, le moment est venu pour la France et la
Chine de prolonger cette démarche par un partenariat global à long
terme visant à faire entrer la relation sino-française dans une
nouvelle phase de développement. Les deux parties ont décidé de
s'engager dans une coopération renforcée, de favoriser la marche
vers la multipolarité, de soutenir les efforts de création de
richesse et de bien-être, dans le respect de la pluralité et de
l'indépendance, de contribuer à l'instauration d'un nouvel ordre
international politique et économique qui soit juste et rationnel
et de s'opposer à toute tentative de domination dans les affaires
internationales, de telle sorte qu'advienne un monde plus prospère,
plus stable, plus sûr et plus équilibré. » C'est le plus important
document régissant la relation sino-française depuis 1964. Les deux
parties ont signé l' Accord de coopération sur la protection de
l'environnement, l'Accord de coopération sur le développement des
utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire, l'Accord en matière
de coopération dans le domaine de la médecine et de la santé et
l'Accord de coopération sur l'étude et l'utilisation pacifique de
l'espace extra-atmosphérique. Elles ont promis de développer une
coopération intergouvernementale dans les domaines de
l'environnement, de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire,
de la santé publique, de l'agriculture et de l'élevage, et de
l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, et ont signé un
accord sur le maintien du consulat général de France à Hong Kong.
Les deux parties ont signé l'accord-cadre sur la commande de 30
Airbus par la Chine, le contrat sur l'achat de 10 ATR par la Chine
et l'accord-cadre sur la coproduction d'un avion de cent places.
Les deux pays ont aussi renforcé leur coopération dans le domaine
monétaire pour qu'une société d'assurance et une banque françaises
puissent ouvrir leurs activités en Chine.
● Les 6 et 7 avril 1998, le premier
ministre Zhu Rongji a effectué sa première visite en France après
sa nomination au poste de premier ministre. Il s'est entretenu avec
le président, le premier ministre et les présidents du Parlement de
la France sur les questions internationales et la relation
bilatérale. Les deux parties se sont déclarées satisfaites de leur
coopération dans tous les domaines après l'établissement du
partenariat global entre les deux pays. Le président Jacques Chirac
s'est félicité de l' « attitude responsable et courageuse » de la
Chine devant la crise monétaire asiatique et de sa promesse de ne
pas dévaluer le RMB, ce qui a évité l'exacerbation de la crise. Il
a exprimé le soutien de la France à l'adhésion de la Chine à l'OMC
et a déclaré qu'il continuerait à travailler à sa réussite.
● Du 24 au 26 septembre 1998, le premier
ministre Lionel Jospin a visité la Chine dans le but principal de
promouvoir les relations commerciales entre la France et la Chine.
Les deux parties ont signé le Protocole financier, le programme
d'action relatif aux nouvelles technologies de l'information,
l'Accord de coopération sur la propriété intellectuelle, l'Accord
de coopération entre le ministère chinois de la Science et de la
Technologie et l'Electricité de la France et 14 accords commerciaux
d'une valeur totale de 345 millions de dollars US, portant sur le
traitement de l'eau, les finances et la protection de
l'environnement. Les deux pays ont décidé de publier la déclaration
sur la fondation du Comité de coopération agricole et
agro-alimentaire.
● Du 13 au 18 septembre 1999, le président
du Sénat Christian Poncelet a visité la Chine. Les deux parties ont
déclaré qu'elles renforceraient les échanges parlementaires et
continueraient à promouvoir la coopération dans les domaines
économique, industriel et commercial et les échanges culturels et
éducatifs entre les deux pays.
● Du 21 au 26 octobre 1999, le président
Jiang Zemin a effectué une visite d'Etat en France et s'est
entretenu avec le président Jacques Chirac et d'autres dirigeants
français. Les deux pays sont parvenus à un consensus sur le
développement de la multipolarité dans le monde et ont estimé que
l'Europe et la Chine devaient renforcer le dialogue et la
coopération entre eux. Les deux parties ont procédé à un échange de
vues concernant le « Traité sur les missiles anti-balistiques » et
d'autres grands problèmes internationaux et régionaux, et des
problèmes d'intérêt commun, et ont abouti à une identité de vues
sur de nombreux problèmes. Pour renforcer la coopération, les deux
pays ont décidé d'établir le téléphone rouge entre les chefs d'Etat
des deux pays et de renforcer le mécanisme de concertation entre
les représentants permanents des deux pays à l'ONU. La France a
réaffirmé sa fidélité à la politique d'une seule Chine et son
soutien à l'adhésion de la Chine à l'OMC. Cette visite a jeté une
base importante au partenariat sino-français tourné vers le XXIe
siècle.
● En décembre 1999, le gouvernement
français a approuvé la vente de satellite d'usage militaire et
civil à Taiwan par des entreprises françaises, provoquant ainsi de
nouveaux remous dans la relation sino-française.
● Du 21 au 23 octobre 2000, à l'occasion de
sa participation au Sommet Chine-Europe, le président Jacques
Chirac a visité de nouveau la Chine. Les parties chinoise et
française ont réaffirmé de nouveau que la vente de satellite à
Taiwan ne devait pas devenir un obstacle au développmement de la
relation entre les deux pays et qu'elles resserreraient leur
coordination et leur coopération dans les affaires internationales,
consolideraient et renforceraient leur partenariat global tourné
vers le XXIe siècle, en partant de la stratégie et du développement
à long terme de la relation bilatérale. Les deux pays sont convenus
d'organiser les Années culturelles mutuelles afin de promouvoir la
compréhension mutuelle et les échanges dans les domaines culturel,
économique, scientifique et technique. Ils ont également signé
l'accord sur l'établissement d'un téléphone rouge entre les chefs
d'Etat des deux pays.
● Du 1er au 5 novembre 2001, le
vice-président Hu Jintao a visité la France. Les deux parties sont
convenus que, dans la nouvelle situation sujette à beaucoup de
changements, les deux pays renforceront la concertation et la
coopération internationales, étudieront les importants problèmes
internationaux et stratégiques comme la multipolarité, la
mondialisation, la lutte contre le terrorisme et la criminalité
transnationale, et continueront de mettre en valeur les
potentialités de la relation sino-française pour accroître les
échanges et la coopération dans les domaines économique,
commercial, scientifique et technique, culturel et éducatif. Hu
Jintao a prononcé un discours intitulé : « La Chine et le monde au
XXIe siècle » à l'Institut français des Relations internationales,
dans lequel il a exprimé le point de vue de la Chine sur la
multipolarité, la démocratisation des relations internationales, la
mondialisation et la coopération sino-française et
sino-européenne.
● Le 29 novembre 2002, le Centre culturel
de Chine a été fondé officiellement à Paris. C'est le premier
centre culturel créé par la Chine dans un pays occidental. Le jour
même, le vice-premier ministre Li Lanqing, en cours de visite en
France, a signé avec la partie française l' « Accord entre le
gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement
de la République française sur la création et les statuts des
centres culturels ».
● Du 26 au 28 septembre 2002, le premier
ministre Zhu Rongji a une nouvelle fois visité la France. Les
parties chinoise et française ont procédé à un échange de vues sur
l'approfondissement du partenariat global entre la Chine et la
France et les grands problèmes internationaux. Durant la visite,
les deux pays ont signé l'« Accord de coopération culturelle entre
les gouvernements chinois et français ».
● Les 25 et 26 avril 2003, le premier
ministre Jean-Pierre Raffarin a tenu à visiter la Chine lorsque le
SRAS faisait rage pour exprimer la solidarité de la France envers
la Chine en lutte contre l'épidémie de pneumonie atypique. C'est là
le témoignage de l'amitié et de la confiance réciproque entre la
Chine et la France, et de la haute attention de la France au
développement du partenariat global entre les deux pays. Les deux
parties ont signé trois accords dont l' « Accord général sur
l'achat de 30 Airbus par la partie chinoise » et le « Contrat
relatif à l'acquisition des équipements et au tranfert de
technologies de la centrale électrique de Baima du Sichuan ».
● Les 1er et 2 juin 2003, le président Hu
Jintao s'est rendu en France pour participer à Evian au « Dialogue
officieux » des dirigeants des pays du Sud et du Nord, en dehors du
Sommet du groupe des Huit, et a eu une entrevue en aparté avec le
président Jacques Chirac. Selon les deux dirigeants, le «
partenariat global » sino-français ne cesse de se consolider et de
se développer, la coopération entre les deux parties dans tous les
domaines s'effectue à divers niveaux et dans d'excellentes
conditions, les deux pays se coordonnent et se soutiennent en
matière de grands dossiers internationaux, et se consultent,
coordonnent et coopèrent étroitement à l'ONU et dans d'autres
organisations et institutions internationales. Dans l'avenir, les
deux parties continueront à maintenir les contacts étroits de haut
niveau, perfectionneront le mécanisme de dialogue et de
concertation stratégiques bilatéraux, encourageront et soutiendront
les entreprises compétitives des deux pays à approfondir leur
coopération. Les deux chefs d'Etat ont procédé à un échange de vues
sur les importants problèmes internationaux et régionaux dont la
reconstruction de l'Irak dans l'après-guerre, la situation sur la
péninsule Coréenne et la solution du conflit Israël-Palestine.
● Le 6 octobre 2003, la Chine a inauguré
l'Année de la Chine en France. Sur les thèmes : « La Chine
éternelle ; la Chine des traditions et de la diversité et la Chine
des créateurs et de la modernité », il y aura trois cents activités
originales et de qualité de démonstration dans les domaines
culturel, éducatif, scientifique et technique, sportif, religieux
et architecturel, de la radio et de la télévision, et de la
jeunesse. C'est la première fois que la Chine organise une année de
la Chine à l'étranger.
china.org.cn 2004/01/30
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