Les principes de base de la rééducation
des détenus en Chine
     
 

L'homme peut être rééduqué. C'est aussi vrai de la grande majorité des détenus. Convertir les facteurs négatifs en facteurs positifs, transformer les détenus en personnes utiles à la société, cela s'inscrit dans le noble idéal du marxisme, à savoir la libération de toute l'humanité. A partir de cette conviction, la Chine ne veut pas seulement punir les détenus, mais met plutôt l'accent sur leur rééducation. C'est pourquoi, en Chine, à propos des détenus, même dans les cas très graves, la législation et les orientations politiques ont toujours recommandé un usage très limité de la peine de mort.

Dans la rééducation des détenus, la Chine fait attention à ce que soient respectés les principes de l'humanisme. Afin de garantir non seulement des conditions matérielles convenables, mais surtout le respect des personnes et l'interdiction de toute pratique humiliante, la loi chinoise précise clairemnt que le traitement des détenus pendant le temps de leur peine doit êtr conforme aux exigences matérielles normales de la vie humaine et que le personnel de l'administration pénitenciaire doit avoir une conduite correcte vis-à-vis des détenus.

La Chine protège avec grande rigueur les droits des détenus. La loi chinoise précise tous les droits de citoyen dont doivent jouir les détenus depuis leur arrestations jusqu'à la fin de leur peine. La loi chinoise interdit tout mauvais traitement infligé aux détenus par le personnel de l'administration pénitenciaire; les détenus ont le droit de porter plainte. La loi contient des stipulations très claires sur les sanctions pénales à infliger au personnel de l'administration pénitenciaire qui commettrait des abus.

Dans la rééducation des criminels, le principe appliqué par la Chine est de mettre avant tout l'accent sur l'éducation. A cet effet, la Chine cherche surtout, à l'aide du travail manuel, d'une connaissance de la loi ainsi que d'une formation morale, culturelle et technique, à ce que les détenus passent de la situation d'une peine subie au désir d'une rééducation consciemment acceptée, déracinent en eux l'idée de recourir à des méthodes criminelles pour assouvir leurs convoitises, ancrent en eux le respect d'autrui et de la société, aient envie d'apprendre un métier et deviennent des citoyens respectueux de la loi.

La Chine fait très attention à aider le détenus à reprendre le droit chemin. A cette fin, la Chine associe les organismes spécialisés et l'ensemble de la société dans le travail de rééducation des détenus. Le principal du travail de rééducation des détenus est assumé par les services pénitentiaires d'Etat dans les prisons et les centres de rééducation. En même temps, dans le système socialiste chinois, la rééducation des détenus bénéficie de l'attention et d'un large soutien de l'ensemble de la société. Le soutien et l'aide de tous les secteurs et de tous les milieux de la société se manifestent tout au long du processus de rééducation et se prolongent lorsque les détenus, à la fin de leur peine, retournent dans la société pour y mener une vie normale. C'est grâce à une application rigoureuse des principes énoncés ci-dessus que la Chine a remporté de grands succès dans la rééducation des détenus.

- La Chine a réussi à rééduquer les criminels de guerre. Elle n'a condamné à mort aucun criminel de guerre japonais, de l'Etat fantoche du Manzhouguo et du Guomindang; elle n'a pas même condamné à mort le dernier empereur de la dynastie féodale des Qing. Après un temps de rééducation, plus de mille criminels de guerre japonais, bénéficiant d'une grâce, sont retournés dans leur pays; la plupart d'entre eux ont, depuis, participé activement à des mouvements en faveur de la paix et à des activités pour promouvoir l'amitié sino-japonaise. Après une amnistie spéciale, les criminels de guerre du Manzhouguo et du Guomindang - y compris le dernier emperur Pu Yi - sont devenus des citoyens respectueux de la loi qui se sont efforcés de se rendre utiles au pays et au peuple.

- La Chine est un des pays où le taux de récidive reste très bas. Depuis de nombreuses années, il se situe entre 6 et 8 pour cent, alors que dans certains pays développés il n'est pas inférieur à 20 ou 30 pour cent, parfois même il dépasse 50 ou 60 pour cent.

- On compte chaque année environ 400 000 affaires criminelles jugées par les tribunaux chinois. Le taux de criminalité en Chine est un des plus bas dans le monde: il est en gros de 2 pour mille.

Le taux de récidive et de criminalité sont les principaux critères de l'efficacité de la rééducation des criminels dans un pays. Les résultats obtenus en Chine prouvent que les principes, la politique, la législation et les structures de la rééducation des détenus sont corrects.

La Chine est un pays en voie de développement; les conditions et l'environnement de la rééducation des détenus y subissent l'influence du niveau de développement de l'économie et de la société. Le travail de rééducation des détenus en Chine continuera à progresser avec la modernisation socialiste du pays et l'amélioration continuelle du système légal.