La protection de la liberté de
croyance des ethnies minoritaires
     
 

La Chine est un pays multiethnique unifié. Le gouvernement chinois applique une politique d'égalité, d'union et d'aide mutuelle à l'égard des ethnies. Il respecte et protège la liberté de croyance religieuse des ethnies minoritaires, et leurs us et coutumes. La Loi sur l'autonomie régionale des ethnies minoritaires de la République populaire de Chine stipule que "les autorités compétentes des régions où est pratiquée l'autonomie régionale des ethnies minoritaires garantissent la liberté de croyance religieuse des différentes ethnies minoritaires.

Tout en s'efforçant de faire progresser l'économie, la culture et l'enseignement dans les régions où vivent des ethnies minoritaires, et en élevant leur niveau de vie matérielle et culturelle, le gouvernement chinois accorde une attention particulière au respect des croyances religieuses et à la protection de leur patrimoine culturel. Il mène des enquêtes générales, recueille, systématise et entreprend la recherche et la publication du patrimoine culturel et de l'art folklorique, y compris la culture religieuse, des différentes éthnies. L'Etat consacre des capitaux importants pour l'entretien et la restauration des temples et des établissements religieux des régions minoritaires présentant une grande valeur historique et culturelle.

Le Tibet est une région autonome de Chine. La majorité de ses habitants sont adeptes du bouddhisme tibétain. Depuis la libération pacifique en 1951, et notamment depuis la mise en œuvre de la réforme et de l'ouverture, la liberté de croyance religieuse des citoyens est pleinement respectée. Depuis les années 80, les autorités centrales ont accordé plus de 200 millions de yuans de crédits destinés spécialement à l'entretien et à la restauration des temples et des monastères célèbres, tels le Potala, le Jokhang, le Tashilumpo, et le Samye. En outre, l'Etat a accordé des crédits spéciaux pour soutenir le classement et la publication des soutras importants du bouddhisme tibétain, dont Le Tripitaka en tibétain. Il a également soutenu la création de l'Institut d'études supérieures du bouddhisme tibétain de Chine à Beijing et de l'Institut d'études bouddhiques du Tibet à Lhasa.

Actuellement, le Tibet a plus de 1 700 lieux d'activités bouddhiques et 46 000 religieux vivent dans des monastères. Presque tous les croyants ont installé dans leur maison un autel ou une niche de Bouddha. Chaque année, plus d'un million de pèlerins viennent à Lhasa. Partout au Tibet, on peut rencontrer des fidèles pratiquant une activité religieuse, partout sont suspendues des bannières de prières, partout sont présents des dépôts de pierre sur lesquelles sont gravés des textes canoniques du bouddhisme. Les activités religieuses du festival annuel Sholton et d'autres activités religieuses traditionnelles telles que la célébration de l'année du cheval autour du mont Kangrinboqe et celle de l'année de la chèvre autour du lac Namco peuvent se dérouler normalement et sont respectées par les différents milieux de la société.

La réincarnation des bouddhas vivants, mode de succession propre au bouddhisme tibétain, est reconnue et respectée par l'Etat. En 1992, le Bureau des Affaires religieuses relevant du Conseil des Affaires d'Etat a approuvé la succession du XVIIe bouddha vivant Karmapa. En 1995, on a effectué la recherche et la confirmation de l'enfant réincarné du Xe Panchen, ainsi que la désignation et l'intronisation du XIe Panchen, en respectant rigoureusement les rituels religieux et les usages traditionnels du tirage au sort à partir d'une urne en or et avec l'approbation du Conseil des Affaires d'Etat. Ceci prouve pleinement que la liberté de croyance religieuse des Tibétains est respectée et protégée. D'ailleurs, la majorité des masses croyantes du Tibet approuve et soutient cette action.

Etant donné que les grands bouddhas vivants du bouddhisme tibétain occupaient historiquement une position particulière dans la vie sociale du Tibet, la réincarnation des bouddhas vivants devint sous les Ming et les Qing une charge de l'administration du gouvernement central et fut intégrée dans les institutions de l'Etat. En 1792, le gouvernement des Qing a réglementé la désignation des grands bouddhas vivants, au-dessus du grade de Hutuktu, par tirage au sort depuis une urne en or. Ce qui est devenu depuis lors un usage établi et un rituel religieux caractéristique du bouddhisme tibétain. L'enfant réincarné choisi par tirage au sort à partir de l'urne en or ne peut être intronisé officiellement qu'avec l'approbation du gouvernement central. Exceptionnellement, la réincarnation peut être exemptée du tirage au sort avec l'approbation du gouvernement central. L'usage du tirage au sort à partir de l'urne en or garantit d'une part l'autorité suprême du gouvernement central, assure la souveraineté de l'Etat, prouve d'autre part la prééminence de la loi de Çakyamuni. En ce qui concerne la réincarnation des grands bouddhas vivants du bouddhisme tibétain depuis 1792, plus de 70 enfants réincarnés ont été désignés par tirage au sort à partir de l'urne en or et approuvés par le gouvernement central. Ainsi, l'approbation de la réincarnation des grands bouddhas vivants par le gouvernement central est un rituel religieux et un usage historique du bouddhisme tibétain dont il constitue l'essentiel pour garantir l'ordre normal.

Le gouvernement chinois respecte et protège la liberté de croyance religieuse et les us et coutumes des musulmans. Les autorités compétentes gouvernementales créent des conditions favorables aux pèlerinages musulmans. Ce qui est apprécié par les quelque 40 000 musulmans qui sont allés en pèlerinage à la Mecque depuis les années 80. Le Xinjiang compte aujourd'hui plus de 23 000 mosquées, servies par plus de 29 000 religieux qui répondent aux besoins des croyants pour leur vie religieuse. Le gouvernement chinois respecte totalement les coutumes alimentaires et les rituels funéraires des ethnies minoritaires islamiques. A cet effet, il a réglementé la fabrication des produits alimentaires musulmans, et créé des cimetières musulmans. Ces dernières années, les tribunaux chinois ont fait appliquer la loi sur des affaires portant gravement atteinte aux sentiments religieux des musulmans des certaines publications, afin de garantir leurs droits et intérêts légitimes.

Le gouvernement chinois s'oppose énergiquement aux activités scissionnistes qui profitent de la ferveur religieuse pour diviser le peuple et le pays, et pour saper l'union entre les différentes ethnies. Il lutte énergiquement contre les activités illégales et terroristes menées sous couvert de la religion. Il assure énergiquement l'unité du pays et la stabilité sociale des régions à ethnies minoritaires. Il protège les activités religieuses normales menées par les croyants des ethnies minoritaires.

Le gouvernement chinois respecte les principes reconnus par la communauté internationale dans le domaine de la croyance religieuse. Il estime en même temps que ces principes doivent correspondre à la réalité du pays et qu'ils doivent être garantis par la législation intérieure. Le gouvernement chinois s'oppose à la confrontation en matière de religion, et à l'ingérence des autres pays dans les affaires intérieures sous prétexte religieux.

Il est évident que depuis la fondation de la Chine nouvelle, notamment dans les vingt dernières années de la réforme et de l'ouverture, la situation sur les droits de l'homme du peuple chinois s'est nettement améliorée et que la liberté de croyance religieuse est pleinement respectée et protégée. Le gouvernement chinois continuera à œuvrer pour garantir les droits de l'homme, y compris sa liberté de croyance religieuse.