Liberté individuelle
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En 1951, l'"Accord en 17 points" sur les mesures pour la libération pacifique du Tibet signé entre le gouvernement central et les autorités locales a apporté aux Tibétains un espoir de jouir de l'égalité des droits individuels. Après la répression de la rébellion de 1959, le gouvernement central, conformément à la volonté du peuple tibétain, a procédé à la réforme démocratique au Tibet et mis fin au régime du servage féodal extrêmement obscur. C'est ainsi qu'un million de serfs et d'esclaves ont été émancipés. Ils ne sont plus considérés comme la propriété privée des propriétaires de serfs, qu'on peut vendre, racheter, transférer, échanger et dont on peut se servir pour payer des dettes, et ils ne sont plus forcés à travailler. Ils obtiennent désormais le droit à la liberté personnelle. Il s'agit là d'un grand événement qui fait époque dans l'histoire du Tibet. La réforme démocratique a permis d'abroger la propriété des moyens de production des propriétaires de serfs. Les terres que les propriétaires de serfs ayant participé à la rébellion possédaient ont été réparties entre les serfs et les esclaves sans terre. Les 443 serfs du manoir de Kesong, dans le district de Nedong de la préfecture de Shannan, ont obtenu 1 696 ke de terres. Les serfs ont dansé autour d'un feu de joie, en brûlant des titres de bail et des reconnaissances de prêts. Soinam, 75 ans, a dit:"Autrefois, on cultivait les terres des propriétaires, on y était attaché jour et nuit; étant réveillé à minuit pour accomplir des services, on n'osait pas attendre le lendemain pour les faire. Maintenant, on me donne des terres, je dors et mange bien. Je souhaite vivre encore longtemps pour connaître la vie heureuse des années à venir." Les terres et les moyens de production des propriétaires de serfs non engagés dans la rébellion ont été rachetés par l'Etat en vertu de la politique fixée. Les 1 300 propriétaires de serfs et leurs régents qui n'avaient pas pris part à la rébellion ont touché 45 millions de yuans pour leurs 900 000 ke de terres et 820 000 têtes de bétail rachetés par l'Etat. Grâce à l'abolition des codes de l'ancien Tibet, les gens ne sont plus classés en trois catégories hiérarchisées et en neuf échelons. Les châtiments barbares sont interdits, les prisons privées ont été éliminées. La Constitution de la Chine nouvelle assure à chacun le droit à la vie et à la sécurité. Les travailleurs tibétains sont libérés de lourds services de corvée, des impôts et des prêts usuraires. Le fruit de leur labeur leur revient. Ils font preuve d'une ardeur sans précédent au travail. La production céréalière en 1960 avait augmenté de 12,6% par rapport à 1959, et le nombre de têtes de bétail de 10%. Les Tibétains commencent à jouir du droit à l'existence, ils peuvent désormais manger à leur faim et s'habiller chaudement. |
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