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Avant-propos
La non-prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs
profite à la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales
et régionales et se conforme à l'intérêt commun de la communauté internationale,
cela est reconnu universellement. La communauté internationale a établi,
grâce à ses efforts inlassables, un système international de non-prolifération
relativement complet qui joue un rôle positif dans la prévention et
l'ajournement de la prolifération des armes de destruction massive et
de leurs vecteurs, ainsi que dans la sauvegarde de la paix et de la
sécurité mondiales et régionales.
Avec le développement rapide de la mondialisation économique, des sciences
et techniques, la communauté internationale fait face à des opportunités
propices de coopération et de développement en même temps qu'à de nombreux
nouveaux défis. Actuellement, les facteurs de sécurité traditionnels
et non traditionnels se mélangent, et ceux de sécurité non traditionnels
se multiplient. Les divers pays resserrent davantage des liens sur le
plan sécuritaire et leur dépendance mutuelle ne cesse de s'accentuer.
Renforcer la coopération internationale afin d'assurer la sécurité commune
est devenu une exigence incoercible de notre époque. Les efforts faits
par les divers pays dans ce but et le développement des mécanismes internationaux
en la matière se complètent et sont inséparables. Dans ce nouveau contexte
de sécurité internationale, renforcer la coopération internationale
dans le domaine de la non-prolifération, développer et perfectionner
les mécanismes internationaux de non-prolifération s'avèrent particulièrement
importants et urgents.
La sauvegarde de la paix mondiale et la promotion du développement commun
sont des objectifs de la politique extérieure de la Chine qui a besoin,
pour son développement, d'un environnement international et limitrophe
caractérisé par une paix et une stabilité de longue durée. La prolifération
des armes de destruction massive et de leurs vecteurs porte atteinte
à la paix et à la stabilité du monde mais encore à la sécurité de la
Chine. Depuis plusieurs années, la Chine, en adoptant une attitude de
haute responsabilité, a défini progressivement une politique exhaustive
de non-prolifération, mis en place une législation perfectionnée concernant
le contrôle des exportations dans le cadre de la non-prolifération et
pris des mesures positives et constructives, contribuant par des actes
à l'avancement du processus de non-prolifération à l'échelle internationale
et à la sauvegarde et promotion de la paix et de la sécurité internationales
et régionales.
I. La position fondamentale
en matière de non-prolifération
La Chine, qui adopte depuis toujours une attitude responsable envers
les affaires internationales, préconise invariablement l'interdiction
totale et la destruction complète des armes de destruction massive de
toutes sortes telles que les armes nucléaires, biologiques et chimiques,
s'oppose fermement à la prolifération de ces armes et de leurs vecteurs,
ne soutient, ni n'encourage, ni n'aide aucun pays à développer les armes
de destruction massive et leurs vecteurs.
La Chine estime que la non-prolifération vise définitivement à sauvegarder
et à promouvoir la paix et la stabilité internationales et régionales
et que toute mesure prise à ces fins doit être favorable à cet objectif.
La prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs,
étroitement liée aux conditions de sécurité internationales et régionales,
a une origine compliquée. La recherche de l'amélioration des relations
internationales, la promotion de la démocratisation des relations internationales,
l'encouragement du règlement équitable et raisonnable du problème de
sécurité dans les régions concernées permettent à la communauté internationale
de conjuguer ses efforts dans la non-prolifération. La Chine soutient
fermement les efforts de la communauté internationale dans ce domaine,
et en même temps accorde une attention particulière à la paix et à la
stabilité internationales et régionales. Elle préconise que l'objectif
de la non-prolifération doit être réalisé par voie pacifique, que d'une
part, le mécanisme international en la matière doit être perfectionné
sans cesse, le contrôle des divers pays sur l'exportation, amélioré
et renforcé et que d'autre part, le problème de prolifération doit être
résolu par le dialogue et la coopération internationale.
La Chine estime que la non-prolifération doit recevoir l'approbation
universelle de la communauté internationale. Pour obtenir la compréhension
et le soutien de la plupart des membres de la communauté internationale,
on doit assurer un mécanisme de non-prolifération équitable, raisonnable
et non discriminatoire. Ce mécanisme, qu'il soit ancien ou nouveau,
doit fonctionner sur la base de la participation universelle et de la
décision démocratique, tout en écartant l'unilatéralisme et le double
critère, en attachant un grand prix au rôle de l'ONU et en le mettant
en valeur.
La Chine estime qu'en raison du double usage de nombreux matériaux,
équipements et techniques dans les domaines nucléaire, biologique, chimique
et spatial, on doit traiter, de façon judicieuse, au cours de l'application
de la politique de non-prolifération, les rapports entre la non-prolifération
et la coopération internationale dans l'utilisation des technologies
de pointe à des fins pacifiques. La Chine préconise qu'à condition d'assurer
la non-prolifération, il faut garantir le droit des divers pays, en
particulier des pays en voie de développement, à l'utilisation à des
fins pacifiques et à la jouissance du double usage des technologies
et de leurs produits et interdire constamment les activités de prolifération
sous prétexte de l'utilisation à des fins pacifiques.
II. Participer activement
aux efforts internationaux de non-prolifération
Depuis plusieurs années, la Chine participe sur une vaste échelle à
l'établissement du mécanisme multilatéral de non-prolifération et stimule
sans cesse le perfectionnement et le développement de ce mécanisme.
Elle a signé tous les traités internationaux de non-prolifération et
adhéré à la plupart des organisations internationales concernées.
Dans le domaine nucléaire, la Chine a adhéré en 1984 à l'Agence internationale
de l'énergie atomique et soumis volontairement ses équipements nucléaires
à usage civil sous le contrôle de celle-ci. En 1992, la Chine a signé
le « Traité de non-prolifération nucléaire ». Elle a participé activement
à la Conférence du désarmement à Genève et contribué à la conclusion
du « Traité d'interdiction complète des essais nucléaires » qu'elle
a signé en 1996 parmi les premiers pays signataires. En 1997, la Chine
a adhéré au Comité de Zangger. En 1998, elle a signé le protocole additionnel
destiné à renforcer le rôle de garantie de l'Agence internationale de
l'énergie atomique et a accompli, au début de 2002, sa procédure juridique
nécessaire à la mise en vigeur de ce protocole, devenant ainsi le premier
pays nucléaire à avoir rempli la procédure susmentionnée. La Chine a
participé activement au travail des organisations internationales dont
l'Agence internationale de l'énergie atomique et le Comité préparatoire
de l'organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires,
accordé son soutien à l'Agence internationale de l'énergie atomique
pour qu'elle contribue à la prévention contre la menace du terrorisme
nucléaire, participé activement et contribué à l'amendement de la «
Convention sur la protection physique des matières nucléaires ».
La Chine soutient activement les efforts des pays concernés dans l'établissement
des zones dénucléarisées. Elle a signé et approuvé les protocoles au
« Traité visant l'interdiction des armes nucléaires en Amérique latine
et dans les Caraïbes » (Traité de Tlatelolco), au « Traité sur la zone
dénucléarisée du Pacifique Sud » (Traité de Rarotonga) et au « Traité
sur une zone exempte d'armes nucléaires en Afrique » (Traité de Pelindaba).
Elle a promis de façon explicite de signer les protocoles annexés au
« Traité relatif à la zone dénucléarisée de l'Asie du Sud-Est » (Traité
de Bangkok) et soutient la proposition concernant l'établissement d'une
zone dénucléarisée en Asie centrale.
Dans le domaine biologique, depuis son adhésion en
1984 à la « Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la
fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques)
ou à toxines et sur leur destruction », la Chine a rempli scrupuleusement
ses obligations. Depuis 1988, elle présente annuellement à l'ONU, conformément
à la décision de la conférence d'examen de la Convention, les documents
sur les mesures de confiance. Elle vise activement à renforcer les efforts
internationaux pour l'efficacité de la Convention et participe aux pourparlers
du protocole de la Convention et aux affaires internationales concernant
la Convention.
Dans le domaine chimique, la Chine a contribué à la
conclusion de la « Convention sur l'interdiction de la mise au point,
de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et
sur leur destruction ». En 1993, elle a signé cette convention et a
présenté en 1997 les instruments de ratification. Depuis la mise en
vigueur de la Convention, la Chine soutient activement le travail de
l'Organisation d'interdiction des armes chimiques et remplit scrupuleusement
ses obligations. A cet effet, elle a mis en place un organisme spécial
chargé de remplir les obligations, qui a remis à temps et de façon intégrale
les déclarations initiales et les déclarations annuelles de toutes sortes.
A la fin d'octobre 2003, la Chine a reçu 68 vérifications in situ exercées
par l'Organisation d'interdiction des armes chimiques.
Dans le domaine des missiles, la Chine soutient les
efforts de la communauté internationale contre la prolifération des
missiles ainsi que des technologies, matériels et équipements de missiles.
Elle adopte une attitude positive et ouverte à l'égard de toute proposition
sur le renforcement du régime international de non-prolifération des
missiles. Avec une attitude constructive, la Chine a participé au travail
du Groupe d'experts gouvernementaux de l'ONU sur les missiles et à la
discussion des propositions internationales concernant le projet du
Code de conduite international contre la prolifération des missiles
balistiques et le système global de contrôle de missiles.
III. Le système de contrôle
des exportations en vue de la non-prolifération
La gestion efficace des matériaux, équipements et
technologies susceptibles d'être utilisés dans la mise au point et la
fabrication des armes de destruction massive et de leurs vecteurs constitue
un aspect important pour les divers pays dans l'acquittement des obligations
internationales de non-prolifération, et aussi une garantie importante
pour les succès des efforts internationaux en la matière. Etant un pays
doté d'une certaine puissance scientifique, technique et industrielle,
la Chine est consciente de sa responsabilité dans ce domaine. Depuis
longtemps, le gouvernement chinois exerce un contrôle rigoureux sur
la gestion et l'exportation des objets et technologies sensibles et
ne cesse de le perfectionner en fonction des circonstances.
Pendant une période relativement longue, la Chine a pratiqué un système
d'économie planifiée et exercé un contrôle de l'import-export de façon
administrative. Dans le contexte historique de cette époque, l'application
de la politique de non-prolifération était efficace. Avec l'approfondissement
de la réforme et de l'ouverture, en particulier après son entrée à l'Organisation
mondiale du commerce, la Chine a connu un changement considérable dans
les conditions de l'économie nationale et du commerce extérieur. Actuellement,
la Chine a établi pour l'essentiel un système d'économie socialiste
de marché et réalisé la transformation de la gestion administrative
en gestion légale concernant le contrôle de l'exportation aux fins de
non-prolifération.
Ces dernières années, le gouvernement chinois ne cesse de renforcer,
suivant le principe de l'administration du pays en vertu de la loi,
la législation de non-prolifération, afin de garantir l'application
efficace de la politique en la matière. La Chine accorde une importance
particulière à l'étude des normes internationales en vigueur pour le
contrôle de l'exportation aux fins de non-prolifération, associe le
mécanisme multinational de contrôle sur l'exportation et l'expérience
utile des autres pays avec sa situation réelle, adopte largement les
normes et les méthodes internationales en usage, renforce et perfectionne
le système de contrôle de l'exportation aux fins de non-prolifération.
Elle a défini et appliqué une série de lois et règlements, ce qui a
permis de former un système complet de contrôle sur l'exportation des
armes nucléaires, biologiques et chimiques, des missiles, des objets
et technologies sensibles ainsi que de tous les produits à usage militaire,
fournissant ainsi un fondement juridique et une garantie du mécanisme
visant à atteindre l'objectif en la matière. Ce système adopte les méthodes
suivantes :
L'accès à l'exportation Les exploitants qui désirent
s'engager dans l'exportation des objets et technologies sensibles doivent
s'inscrire auprès du département compétent du gouvernement central.
Aucune unité ni aucun particulier ne peuvent s'occuper de l'exportation
concernée s'ils ne sont pas inscrits. L'exportation de produits nucléaires,
de produits chimiques contrôlés et de produits à usage militaire est
confiée à des unités spéciales ; aucune entité ni aucun particulier
ne peuvent exercer ce commerce.
L'octroi de la licence Il est stipulé que les exportations
des objets et technologies sensibles doivent être examinées cas par
cas et approuvées par le département compétent concerné du gouvernement
central et qu'elles ne sont autorisées que lorsque la licence est octroyée.
Les détenteurs de la licence d'exportation peuvent s'engager dans l'exportation
à condition que la licence soit valable et doivent obéir aux exigences
formulées par celle-ci. Ils doivent remettre la licence et présenter
une demande pour obtenir une nouvelle licence si les acticles et le
contenu de l'exportation sont modifiés. Les exportateurs des objets
et technologies susmentionnés doivent présenter à la douane leur licence
d'exportation, remplir les formalités en vertu de la « Loi douanière
de la République populaire de Chine », des règlements et des méthodes
sur le contrôle, et accepter le contrôle de la douane.
Les attestations concernant la clientèle définitive
et l'usage définitif Les exportateurs des objets et technologies sensibles
doivent fournir les attestations concernant la clientèle définitive
et l'usage définitif délivrées par leurs clients définitifs. Les attestations
varient selon les circonstances, en particulier selon la sensibilité
des objets et technologies, c'est-à-dire que les attestations peuvent
être délivrées par la clientèle définitive avec l'authentification d'un
établissement officiel de son pays et de l'ambassade ou du consulat
de Chine dans son pays, ou par un département gouvernemental du pays
importateur. La clientèle définitive doit déclarer, dans les attestations
susmentionnées, le client et l'usage définitifs des objets et technologies
à importer et garantir de façon formelle que sans autorisation du gouvernement
chinois, elle ne destinera pas les objets fournis par la Chine à autre
fin que l'usage définitif et ne les transférera pas à un tiers autre
que le client définitif.
L'établissement d'un inventaire Un inventaire détaillé concernant les
matières, les équipements et les technologies sensibles a été dressé.
Dans les domaines nucléaire, biologique et chimique, les inventaires
concernés couvrent la plupart des objets, articles et technologies déterminés
par les inventaires de contrôle d'organisme comme le Comité de Zangger,
le Groupe des fournisseurs nucléaires, la « Convention pour l'interdiction
des armes chimiques » et le Groupe de l'Australie. Dans le domaine des
missiles, le contenu de l'inventaire chinois correspond pour l'essentiel
à l'annexe technique du « Régime de contrôle des technologies des missiles
». Dans le domaine de l'exportation des produits militaires, le gouvernement
chinois, ayant tiré profit du mécanisme multilatéral concerné et des
méthodes des autres pays, a dressé pour la première fois et publié en
2002 un inventaire des produits militaires à exporter. Suivant la situation
réelle, le gouvernement chinois réajustera, en temps voulu, ces inventaires.
Le principe de ratification axé sur la non-prolifération
Lorsque le département compétent décide s'il délivre la licence d'exportation,
il doit tenir compte de l'influence de l'exportation sur la sécurité
de l'Etat et l'intérêt public ainsi que sur la paix et la stabilité
internationales et régionales. Pour effectuer un examen et une approbation,
les facteurs suivants doivent être pris en considération : les obligations
et les engagements internationaux pris par la Chine ; la nuisance directe
ou indirecte des objets et technologies sensibles exportés pour la sécurité
de l'Etat chinois et l'intérêt public et la menace potentielle qui en
découle ; la concordance de la situation internationale de non-prolifération
et de la politique extérieure de la Chine. Un groupe d'experts techniques
indépendant et organisé par le département d'examen et d'approbation
se charge d'évaluer le risque de prolifération des objets et technologies
sensibles exportés, et le résultat de l'évaluation servira de référence
pour procéder à la ratification. Le département d'examen et d'approbation
doit examiner de façon générale la situation du pays ou de la région
où se trouve la clientèle définitive, considérer en particulier le risque
de prolifératoin dans le pays où se trouve la clientèle définitive et
vers d'autres pays et régions, voir si le pays importateur constitue
une menace potentielle pour la sécurité de la Chine, s'il a un plan
de développement des armes de destruction massive et de leurs vecteurs,
s'il a des relations commerciales étroites avec les pays ou les régions
ayant un plan de développement des armes de destruction massive et leurs
vecteurs, s'il est sanctionné par la résolution du Conseil de Sécurité
de l'ONU et s'il soutient le terrorisme ou prend contact avec les organisations
terroristes. Il faut également voir la capacité du pays importateur
dans le domaine du contrôle de l'exportation, la stabilité de sa situation
politique et de ses régions limitrophes. Quant à l'examen de la clientèle
définitive et de l'usage définitif, on juge plutôt la capacité des pays
importateurs à utiliser les objets et technologies importés, la crédibilité
des importateurs et de la clientèle définitive et la rationalité de
l'usage définitif.
Le principe de contrôle général Pour les projets d'exportation
qui comportent des risques, tout exportateur, conscient ou non de ceux-ci,
doit présenter une demande de licence d'exportation même si les matières,
articles et technologies à exporter sont hors de l'inventaire de contrôle.
Lorsqu'il examine la demande d'exportation et décide s'il délivre la
licence d'exportation, le département d'examen et d'approbation pour
l'exportation se charge d'évaluer de façon intégrale le risque de l'usage
définitif, de la clientèle définitive et de la prolifération des armes
de destruction massive. Une fois qu'il découvre le risque de prolifération,
le département compétent a le droit de refuser de délivrer la licence
et de suspendre les actes d'exportation. En plus, il peut exercer un
contrôle provisoire sur l'exportation des objets spécifiques hors de
l'inventaire.
Les sanctions Si les exploitants exportent, sans permission,
des objets et technologies placés sous contrôle et les objets au-delà
de la limite permise et qu'ils contrefont, modifient, achètent ou vendent
la licence d'exportation, ils seront accusés de contrebande, d'exploitation
illégale, de divulgation des secrets d'Etat et d'autres crimes en vertu
du « Code pénal de la République populaire de Chine » ou subiront, lorsque
leur acte ne constitue pas un crime, une sanction administrative comme
l'avertissement, la confiscation des avoirs illégaux, l'amende, la suspension
ou le retrait de la licence de commerce extérieur.
IV. Les mesures concrètes
sur le contrôle des exportations
en vue de la non-prolifération
Dans le domaine nucléaire La Chine s'en tient à la
gestion et au contrôle sévères pour l'exportation des produits et matériaux
nucléaires. En ce qui concerne les matériaux nucléaires, elle a établi,
depuis son entrée à l'Agence internationale de l'énergie atomique, un
système de mesurage, de calcul et de contrôle pour les matières nucléaires
et un système de sécurité en la matière qui répond aux exigences de
la « Convention sur la protection physique des matières nucléaires ».
En 1987, le gouvernement chinois a édicté les « Règlements sur le contrôle
des matières nucléaires » dans lesquels il a stipulé de façon explicite
la pratique du système de licence pour les matières nucléaires, la création
du département de supervision et de gestion concerné et son devoir,
les méthodes de gestion, la demande, l'examen et la délivrance de licence,
la gestion des comptes, le mesurage et le calcul des matières nucléaires,
la protection physique des matières nucléaires ainsi que les mesures
pour récompenser ou sanctionner.
La Chine confie l'exportation nucléaire à des unités spéciales assignées
par le Conseil des Affaires d'Etat et maintient fermement les trois
principes suivants : l'emploi exclusif à des fins pacifiques ; l'acceptation
du contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique ; le non
transfert aux pays tiers sans autorisation du gouvernement chinois.
En 1997, le gouvernement chinois a promulgué les « Règlements de la
République populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation des produits
nucléaires », énonçant les principes susmentionnés et la politique consistant
à ne pas préconiser, ni encourager, ni pratiquer la prolifération des
armes nucléaires, à ne pas aider les autres pays à mettre au point les
armes nucléaires, à interdire l'aide, l'exportation des produits nucléaires,
les échanges de personnel et de techniques et la coopération pour les
équipements nucléaires qui n'ont pas accepté le contrôle de l'Agence
internationale de l'énergie atomique. Ces règlements établissent également
un système d'examen concernant l'exportation des produits nucléaires,
des sanctions draconiennes pour réprimer les actes illicites et l'inventaire
de contrôle détaillé.
En 1998, le gouvernement chinois a édicté les « Règlements de la République
populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation des articles nucléaires
à double usage et de leurs technologies concernées », réaffirmant qu'il
remplirait strictement ses obligations internationales concernant la
non-prolifération des armes nucléaires, qu'il exercerait un contrôle
rigoureux sur les articles nucléaires à double usage et leurs technologies
concernées, qu'il pratiquerait le système de délivrance de licence pour
l'exportation, qu'il établirait le système d'accès à l'exportation,
la procédure d'examen et d'approbation pour l'exportation et des sanctions
contre les actes illicites. Le projet amendé du « Code pénal de la République
populaire de Chine », adopté en décembre 2001, reconnaît les actes illégaux
de fabrication, achat, vente et transport de matières radioactives comme
un délit et leur inflige une sanction pénale.
Dans le domaine biologique Depuis une vingtaine d'années,
la Chine a élaboré et appliqué une série de lois et règlements comportant
des stipulations draconiennes sur la fabrication, la gestion, l'utilisation,
la conservation, le port et le transfert des bactéries (virus), vaccins,
produits biologiques et autres ; citons comme exemple le « Code pénal
de la République populaire de Chine » de 1979, les « Méthodes à titre
d'essai sur la conservation des microbes et bactéries vétérinaires »
de 1980, les « Règlements sur la gestion des remèdes pour les animaux
» de 1987, la « Loi de la République populaire de Chine sur la prévention
et le traitement des maladies contagieuses » de 1989, la « Loi sur la
quarantaine animale et végétale à l'entrée et à la sortie du pays »
de 1991, les « Méthodes de gestion des produits biologiques pour les
animaux » et les « Méthodes d'application sur la sécurité de l'ingénierie
génétique de la biologie agricole » de 1996 et les « Normes de la qualité
des produits biologiques pour les animaux » de 2001. Le projet amendé
du « Code pénal de la République populaire de Chine », adopté en décembre
2001, reconnaît les actes illégaux de fabrication, achat, vente, transport,
stockage et diffusion des microbes pathogènes comme un délit et leur
inflige une sanction pénale.
En octobre 2002, le gouvernement chinois a promulgué les « Règlements
de la République populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation
des produits biologiques à double usage et de leurs équipements et technologies
» et un inventaire de contrôle, établissant le système de licence pour
l'exportation des produits biologiques à double usage et de leurs équipements
et technologies, le système d'accès à l'exportation et le principe selon
lequel l'exportation concernée ne doit pas être utilisée pour les armes
biologiques et sans autorisation de la Chine. Les produits biologiques
à double usage et leurs équipements et technologies fournis par la Chine
ne doivent pas être destinés à autre fin que l'usage définitif déclaré
ou ne doivent pas être transférés à une autre partie que la clientèle
définitive. En outre, les règlements stipulent encore la procédure de
demande et d'approbation pour l'exportation et les sanctions contre
les actes illicites.
Contrôle des produits chimiques De 1995 à 1997, le
gouvernement chinois a successivement promulgué les « Règlements de
la République populaire de Chine sur le contrôle des produits chimiques
», l'«Inventaire des produits chimiques soumis au contrôle », « Méthode
d'application concernant les Règlements de la République populaire de
Chine sur le contrôle des produits chimiques», etc., dans lesquels il
a clairement déterminé les devoirs et responsabilités des départements
chargés de contrôle des produits chimiques, classifié minutieusement
les produits chimiques soumis au contrôle et exercé un contrôle rigoureux
sur la production, l'exploitation, l'utilisation et l'import-export
des produits chimiques sensibles. Selon les règlements, l'import-export
des produits est réservé à des unités désignées, et est interdit à toute
autre unité ou individu. Le gouvernement chinois a complété, en 1998,
l'« Inventaire des produits chimiques soumis au contrôle », en y ajoutant
10 nouveaux produits chimiques. Le projet amendé du « Code pénal de
la République populaire de Chine », adopté en décembre 2001, a stipulé
que les actes illégaux de fabrication, achat et vente, transport, stockage
et diffusion des matières toxiques font partie des activités criminelles
et qu'on les punira en vertu de la loi.
En octobre 2002, le gouvernement chinois a promulgué la « Méthode de
contrôle sur l'exportation des produits chimiques et de leurs équipements
et technologies » et l'inventaire de contrôle des produits chimiques.
Cette méthode a complété d'une façon efficace les « Règlements sur le
contrôle des produits chimiques ». On a ajouté non seulement 10 nouveaux
produits chimiques à l'Inventaire des produits chimiques soumis au contrôle,
mais aussi renforcé le contrôle de l'exportation des équipements et
technologies correspondants. La « Méthode de contrôle sur l'exportation
des produits chimiques et de leurs équipements et technologies » précise
l'application du système de licence à l'exportation des produits chimiques
et des technologies figurés sur l'Inventaire des produits chimiques
soumis au contrôle et demande aux importateurs de s'engager à ne pas
utiliser les produits chimiques de Chine et les équipements et technologies
correspondants dans le stockage, la transformation, la production et
le traitement des armes chimiques et à ne pas les employer sans autorisation
du gouvernement chinois pour d'autres usages non déclarés ni les transférer
à des pays tiers en dehors de la clientèle définitive. La « Méthode
de contrôle sur l'exportation des produits chimiques et de leurs équipements
et technologies » indique que les exportateurs doivent respecter un
système d'accès à l'exportation et définit en même temps une procédure
de ratification des exportations et les sanctions correspondantes.
Contrôle des missiles La Chine adopte toujours une
attitude prudente sur l'exportation des missiles et de leurs technologies.
Le gouvernement chinois a déclaré, en 1992, qu'il exporterait les missiles
et leurs technologies selon les critères et paramètres retenus par le
« Régime de contrôle des missiles et de leurs technologies ». En 1994,
il a promis de ne pas exporter des missiles sol-sol ayant une portée
excédant 300 km et une charge effective de 500 kg limitées par les paramètres
du « Régime de contrôle des missiles et de leurs technologies ». En
l'an 2000, la Chine a déclaré encore une fois qu'elle n'avait pas l'intention
d'aider n'importe quel pays à développer le missile balistique porteur
de l'ogive nucléaire. Elle va définir et promulguer les règlements et
l'inventaire de contrôle sur l'exportation de missiles.
En août 2002, le gouvernement chinois a promulgué les « Règlements de
la République populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation des
missiles, de leurs matériel et technologies » et l'Inventaire concerné.
Par référence aux règles internationales en vigueur et en tenant compte
de la réalité chinoise, il délivre la licence pour l'exportation des
missiles, de leurs matériel et technologies ou des missiles, de leurs
matériel et technologies à double usage destinés directement à la fabrication
de missiles. Les importateurs devront s'engager à ne pas utiliser, sans
la permission du gouvernement chinois, le matériel et les technologies
de missiles fournis par la Chine à autre usage que l'usage définitif
ni à les transférer à des pays tiers en dehors de la clientèle définitive.
Une procédure d'examen et d'approbation très sévère pour l'exportation
et des sanctions ont été mises en place.
L'exportation des articles militaires A part les règlements
spéciaux susmentionnés, pour renforcer la gestion et normaliser le système
de l'exportation des articles militaires, le gouvernement chinois a
promulgué en 1997 et révisé en 2002 les «Règlements de la République
populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation des articles militaires
», dans lesquels il a réaffirmé que la Chine respectait toujours les
trois principes suivants : l'exportation des articles militaires doit
être utile pour renforcer la capacité d'autodéfense légitime du pays
bénéficiaire ; elle ne porte pas atteinte à la paix, à la sécurité et
à la stabilité de la région intéressée et du monde ; il ne faut pas
utiliser l'exportation des articles militaires pour s'ingérer dans les
affaires intérieures du pays bénéficiaire. Il est stipulé dans ces règlements
que l'exportation des articles militaires est gérée par les sociétés
commerciales chargées de ce type d'exportation, que le système de licence
pour l'exportation des articles militaires est appliqué et que les articles
à double usage destinés à l'usage définitif sont considérés comme des
articles militaires et soumis à un contrôle. Le gouvernement chinois
a promulgué, en novembre 2002, l' « Inventaire d'exportation et de gestion
des articles militaires », article additif aux « Règlements de la République
populaire de Chine sur le contrôle de l'exportation des articles militaires
», dans lequel on a dresse, pour la première fois, l'inventaire de contrôle
des articles militaires à exporter. Il a classifié minutieusement les
armements conventionnels et établi un système de cadre constitué principalement
par la définition des armes, la gamme des armes, le principal système,
les pièces de rechange et les techniques des armes et les services,
apportant ainsi une garantie légale et scientifique pour renforcer le
contrôle de l'exportation des articles militaires.
En outre, le gouvernement chinois a promulgué, en 2001, les « Règlements
sur le contrôle de l'import-export des techniques » et exerce un contrôle
strict sur l'exportation des techniques nucléaires, des technologies
appropriées aux articles nucléaires à double usage, des technologies
de production des produits chimiques contrôlés, des techniques militaires,
etc. La « Loi douanière de la République populaire de Chine » et le
« Code de sanctions administratives de la République populaire de Chine
» ont fourni aussi un fondement légal au contrôle de l'exportation et
à la non-prolifération.
V. Appliquer strictement les règlements sur le contrôle de l'exportation en vue de la non-prolifération
Grâce aux efforts menés pendant de longues années, les lois et règlements
de la Chine concernant la non-prolifération se sont perfectionnés et
se sont développés davantage, fournissant ainsi un fondement légal solide
et une garantie à la réalisation des objectifs du gouvernement en matière
de non-prolifération et formulant en même temps une nouvelle exigence
pour l'application de la loi par les départements gouvernementaux concernés.
Pour assurer la mise en application des lois et règlements concernant
la non-prolifération et le contrôle de l'exportation, les départements
gouvernementaux concernés ont fait tout leur possible dans la mise en
place des services, la diffusion des mesures politiques et des règlements,
l'information de l'entreprise, l'enquête et le traitement des cas illégaux,
etc.
Les services de contrôle de l'exportation Un grand
nombre de départements gouvernementaux chinois se chargent de la non-prolifération
et du contrôle de l'exportation. A l'heure actuelle, un mécanisme de
répartition du travail et de coordination a été instauré entre les différents
départements.
L'exportation des produits nucléaires de la Chine est gérée conjointement
par la Commission pour les Sciences, les Technologies et l'Industrie
de la Défense nationale avec les autres départements gouvernementaux
concernés. L'exportation d'articles militaires, y compris celle de missiles
et des installations de fabrication et des équipements clés destinés
directement à la fabrication de missiles, est contrôlée par la Commission
pour les Sciences, les Technologies et l'Industrie de la Défense nationale
et les départements concernés du ministère de la Défense nationale,
avec les départements gouvernementaux concernés.
L'exportation d'articles nucléaires à double usage, de produits biologiques
à double usage, de produits chimiques, ainsi que de matériel et de technologies
de missiles à usage civil est contrôlée par le ministère du Commerce
avec les autres départements gouvernementaux. Le ministère du Commerce
et la Commission pour les Sciences, les Technologies et l'Industrie
de la Défense nationale procèdent à un examen de l'exportation d'articles
nucléaires à double usage, de matériel à double usage et de technologies
liées à la fabrication de missiles. L'exportation de technologies et
de produits biologiques à double usage en corrélation avec les animaux
et les végétaux est soumise à un examen selon les besoins par le ministère
du Commerce et le ministère de l'Agriculture ; celle de technologies
et de produits biologiques à double usage en corrélation avec l'homme,
par le ministère du Commerce et le ministère de la Santé; celle d'équipements
et technologies correspondant aux produits biologiques à double usage
et d'équipements et technologies correspondants aux produits chimiques,
par le ministère du Commerce et la Commission nationale du Développement
et de la Réforme selon les besoins ; et celle de produits chimiques
soumis au contrôle, par la Commission nationale du Développement et
de la Réforme et le ministère du Commerce.
L'exportation de matériel sensible et d'équipements et technologies
correspondants qui relèvent des relations diplomatiques doit être soumise
à l'examen des départements compétents susmentionnés et du ministère
des Affaires étrangères. Les projets d'exportation qui exercent une
grande influence sur la sécurité de l'Etat et les intérêts publics sociaux
doivent être communiqués au Conseil des Affaires d'Etat par les départements
compétents et ratifiés par la Commission militaire centrale.
L'Administration générale des Douanes se charge du contrôle de l'exportation
de matériel et de techniques susmentionnés.
Dans les départements susmentionnés, sont respectivement établis des
organes spéciaux chargés du contrôle de l'exportation avec le personnel
spécialisé.
La diffusion des règlements et l'information de l'entreprise
Une fois promulgués les règlements sur la non-prolifération et le contrôle
de l'exportation, la nouvelle est diffusée par les media à l'échelle
nationale et publiée dans les publications spécialisées ou sur le site
des départements gouvernementaux, des entreprises du commerce extérieur
et des organismes de recherches. Ce genre de diffusion donne l'occasion
aux exportateurs de bien connaître les règlements et l'inventaire. Les
organismes directement intéressés ont adopté en outre des mesures afin
d'inciter les entreprises et organes concernés à appliquer sérieusement
les règlements et de faire connaître, à travers des conférences et des
stages au sein des importantes entreprises d'exportation, le contenu
des règlements et la procédure d'examen et de ratification pour l'exportation.
Le système d'examen de l'exportation Pour mettre en
application d'une façon efficace les règlements sur le contrôle de l'exportation,
la Chine a établi un système de demande, d'examen, de ratification et
de délivrance de la licence, ouvert à toute la société et un système
de contrôle, de vérification et de laissez-passer des douanes. Le ministère
du Commerce et les départements concernés sont en train d'établir le
« Mode de délivrance de la licence d'exportation et le Catalogue de
matériel sensible et de techniques autorisés à exporter » (Code établi
par la douane de certaines marchandises de l'inventaire annexé aux Règlements
sur le contrôle de l'exportation) pour demander, dans la mesure du possible,
à toutes les entreprises d'exportation de connaître les lois et de les
observer rigoureusement et d'élever en même temps la capacité de contrôle
et de gestion de l'exportation par le gouvernement.
Pour que les entreprises d'exportation puissent demander facilement
la licence d'exportation, un système de demande, d'examen et de ratification
sur le site du ministère du Commerce sera établi et mis en service.
Un système d'échange des informations de contrôle par internet entre
les organes d'Etat chargés de l'examen et de la ratification, l'organe
chargé de la délivrance de la licence et les douanes sera établi également.
L'enquête et le traitement des cas illégaux Le gouvernement
chinois attache une grande importance à l'enquête et au traitement des
cas contrevenant à la non-prolifération. S'il y a un cas illégal d'exportation,
les autorités compétentes concernées procéderont à une enquête sérieuse,
infligeront une sanction administrative en fonction de la gravité des
circonstances, ou portent le cas devant la justice pour rechercher la
responsabilité pénale. Ces dernières années, plusieurs cas illégaux
d'exportation ont été traités par le gouvernement chinois. Les unités
et les individus impliqués ont été sanctionnés en vertu de la loi.
Renforcer la capacité d'application de la loi et mettre en application
d'une façon efficace les règlements sur la non-prolifération et le contrôle
de l'exportation sont des activités qui concernent de vastes domaines
et dont le contenu est complexe. Elles ont besoin de la coordination
et de la coopération des départements gouvernementaux. En même temps,
la connaissance des entreprises intérieures sur la politique et les
règlements concernés de l'Etat, le renforcement de la conscience de
la non-prolifération et l'établissement du mécanisme d'autodiscipline
influencent directement la mise en application des règlements sur la
non-prolifération. Les différents départements concernés du gouvernement
chinois sont en train de faire le bilan de leur expérience pour renforcer
sans cesse l'édification des services chargés d'appliquer la loi, augmenter
le degré d'information et perfectionner le mécanisme de non-prolifération
et de contrôle de l'exportation à l'intérieur du pays.
Conclusion
En faisant tout son possible pour mettre en œuvre les mesures de la
non-prolifération, renforcer et perfectionner la législation concernant
la non-prolifération et les mécanismes de contrôle de l'exportation,
le gouvernement chinois montre clairement que les efforts susmentionnés
sont un stade de la progression par étapes et du développement continu.
La non-prolifération internationale a besoin du soutien politique et
des mesures de différents pays ; et la mise en place des mécanismes
intérieurs des différents pays doit prendre pour modèles les standards
de la non-prolifération internationale. Désormais, la Chine continuera
à participer activement aux efforts internationaux dans la non-prolifération,
à sauvegarder et à renforcer énergiquement, dans le cadre des Nations
unies, le système du droit international de la non-prolifération. Elle
procédera sans cesse à des échanges de vues avec des services internationaux
de la non-prolifération comme le « Groupe des fournisseurs nucléaires
», le « Régime de contrôle des missiles et de leur technologie », le
« Groupe de l'Australie », l' « Arrangement de Wassenaar » , etc. et
continuera à participer à des discussions internationales sur le problème
de la non-prolifération.
Le gouvernement chinois continuera à procéder à un échange de vues sur
le problème de la non-prolifération et à établir des contacts avec les
différents pays du monde. Il cherchera à renforcer, dans les domaines
de la non-prolifération et de contrôle de l'exportation, les échanges
et la coopération avec les différents pays du monde et perfectionnera
sans cesse son système de non-prolifération et de contrôle de l'exportation.
Face à un phénomène de sécurité internationale, compliqué et changeant,
la Chine préconise une idée nouvelle sur la sécurité : rechercher la
sécurité par la coopération, par le dialogue, par la confiance mutuelle
et par le développement. La non-prolifération est un élément important
pour sauvegarder la paix et la sécurité internationales et régionales
dans le nouveau siècle. Avec les nombreux membres de la communauté internationale
épris de paix et de stabilité, et à travers des efforts et une coopération
internationale continus, la Chine cherchera activement les moyens pacifiques
pour régler le problème de la prolifération des armes de destruction
massive et celle de leurs vecteurs et apportera une contribution au
développement et au perfectionnement des mécanismes de non-prolifération
et à la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans
le monde.
Office d'information
du Conseil des Affaires d'Etat
de la République populaire de Chine
Décembre 2003
Première édition 2003
Centre chinois d'information
par Internet
http://www.china.org.cn
E-mail:
infornew@public.bta.net.cn
ISBN 7-80148-567-X
NOUVELLE ETOILE
24, Bai Wan Zhuang
100037 Beijing, Chine
Distributeur: Société chinoise
du
Commerce international du Livre
35, Che Gong Zhuang Xi Lu
100044 Beijing, Chine
Imprimé en République populaire
de Chine
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